Transitions. Guido Pagliarino

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Transitions - Guido Pagliarino


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et auquel le reste de la Terre était maintenant proche grâce au pacte entre tous les ètats du monde, stipulé en 2120, qui avait porté, sur l’exemple des précédents cas historiques de la zone28 à un marché internationale sans douanes, considéré par tous un premier essai d’union politique mondial : sur l’expérience historique on ne voulait pas créer, comme seconde phase, une monnaie unique sans avoir uni avant le monde politiquement et constitué, parallèlement, un institut d’émission central global doté des pleins pouvoirs monétaires, on avait en effet appris la leçon de l’Europe dans les premières années 2000 où l’euro avait précédé l’union politique donnant de graves dommages à beaucoup d’états adhérents, besogneux à un certain moment de plus de monnaie sans que vienne en secours l’Institut d’émission européen, situation pour lequel la même union avait risqué de se détruire, jusqu’à quand il n’a pas prévalu la raison de la Confédération29 politique européenne avec la propre banque centrale d’émission. De plus l’histoire de la terre a particulièrement soufferte déjà avant la crise européenne, de sa conclusion et du prospère et pacifique des quatre-vingt ans qui ont été suivit : au 20ème siècle le monde a été passé par deux guerres mondiales terribles, avec des dizaines de millions de morts, et au travers des différents conflits locaux, et une fois gagné le nazi-fascisme, on a transité dramatiquement par la guerre froide entre l’occident et l’union soviétique : l’Histoire était passée, presque partout dans le monde, par la mort libératoire de l’autre dictature politique, le communisme; mais, elle s’est aussi contrée avec le capitalisme exaspéré et le concomitant effondrement de la spiritualité. Finalement, à la moitié du XXI siècle il a eu la remontée avec la conquête d’une condition pacifique et prospère même pas imaginable dans les siècles précédents.

      Telle condition bénigne a disparu et était en acte une Autre histoire. Régnait également la paix mondiale, mais non libérale, basée, comme ils ignoraient pour le moment les passagers du vaisseau 22, sur une seconde guerre mondiale alternative, gagné par l’Allemagne nazie: Il s’agissait d’une paix qui, en paraphrasant un antique proverbe latin30 en réalité s’était seulement un désert de l’âme, qui avait comporté la disparition d’entière ethnies, définies races comme celles des chiens: l’hébraïque avant tout, anéantie, et ensuite l’africaine noire réduite complétement en esclavage et mise au travail dans une manière tellement inhumaine d’en provoquer la presque extinction. Seulement les peuples nommés “race jaune” et “race arabe” ont été respectés, car selon une pseudo études anthropologique avait déclaré qu’il s’agissait de personnes dérivées d’une division évolutive de la race indo-aryenne, qui avait eu lieu deux cents mille ans avant; en réalité les raisons en étaient pratiques: d’une partie cela n’aurait pas été possible, à la relative peu nombreuse “race” aryenne qui avait conquis le monde, d’exterminer entièrement l’énorme population à la peau jaune ; et l’autre raison est que, au XXème siècle les arabes ont été, comme les nazis, les terribles adversaires des hébraïques, et ils ont été même des alliés de l’Allemagne dans la guerre d’espionnage des années trente, et cela leur avait fait gagné la magnanimité d’Hitler, même si cela aura été assez difficile pour les anthropologues du nazisme de justifier la discriminations, étant donné que les hébraïques et les arabes avaient la même origine sémite.

      Les employés aux communications de la navette 22, sans se troubler même si, comme tous, l’âme en tumulte, et sans besoin d’en recevoir l’ordre par le commandant avaient insérés, avant d’exprimer une seule parole, un des traducteurs automatiques de bord, qui étaient activés dans les deux directions, et avec l’excuse que les paroles n’étaient pas arrivées clairement, ils avaient demandés de répéter. La communication de Rome est arrivée de nouveau, exprimée en anglais international grâce à l’ordinateur traducteur : il s’agissait d’ordinaires dispositions du service de la part des employés au trafic astro-portuaire. Ils ont été exécutés par la navette à la lettre ; mais si la discipline du personnel de bord, apprise dans les académies pour les officiels ou pour les sous-officiers du Corps Astronautique, avait évité les obstacles et peut être les problèmes, les cœurs de tous étaient en tempête.

      Le commandant avait fait reprendre, avec les vidéos caméras de la navette 22, les images rapprochées de la Terre le long de l’orbite du vaisseau, en évitant de lancer des satellites explorateurs sur les autres orbites pour ne pas suspecter quelqu’un à terre, que le fait ne serait pas conforme aux conditions de retour.

      Après avoir réfléchit et s’être consulté avec le premier officiel capitaine Marius Blanchin, un parisien trentenaire haut d’un mètre et quatre-vingt-dix, maigre, de peau rouge et des yeux verts hérédités de la mère irlandaise, Marguerite avait décidé de descendre personnellement à l’astroport pour une inspection directe, dans le but de comprendre un peu mieux la situation avant d’assumer d’autres initiatives. Comme elle ne connaissait pas l’allemand, même en ayant un traducteur inséré dans le propre micro personnel elle avait demandé à Valerio Faro de l’accompagner, vu qu’il comprenait et parlait cette langue couramment l’ayant étudiée beaucoup, à son temps, pour son mémoire de master en Histoire des doctrines économique et sociales centrée sur les œuvres de l’allemand Karl Marx, et l’ayant utilisé pour des recherches successives historique: Marguerite retenait à raison que, dans le cas où il était nécessaire de s’exprimer en allemand face à face avec quelqu’un, cela aura été opportun qu’un bon connaisseur de la langue parla directement, sans intermédiaire instrumental, et permettant ainsi de réduire le risque d’être découvert.

      En attendant, en utilisant l’un des traducteurs automatique de bord, le commandant avait demandé en allemand à Rome l’autorisation à prendre terre avec le disque-navette. Cela a été concédé sans difficultés. Marguerite avait renforcé l’idée, en contestant qu’ils ne fussent pas piégés à terre, que leur mission fut tranquillement à connaissance du Commandant de l’astroport.

      Un certain Paul Ricœur, soldat du peloton de la fanterie d’Astro-marine qui s’était disloqué sur la navette avec les devoirs de protection, avait pris poste sur le disque avec le commandant, Valerio Faro et le sergent pilote Jolanda Castro Rabal. Chacun des quatre avait avec soi un paralysant individuel.

      Arrivés sur terre ils avaient vus, en gelant, que sur la tour de l’astroport de Rome campait le drapeau de l’Allemagne nazisme au lieu du drapeau habituel bleu ciel avec les étoiles dorées disposées en cercle des États confédérés d’Europe.

      Le commandant avait ordonné à la pilote : “Jolanda, reste dans le disque, reste en pré-ascension et soit prête à décoller ”, et elle s’était donc embarqué avec les autre. Ils étaient entrés dans le bâtiment de l’astroport. Ici le trio avait pu croiser divers symboles nazismes; et il s’étaient retrouvés dans un grand bas-relief commémoratif exaltant 'Adolf Hitler I, Le duc et Empereur de la Terre et Conquérant de la Lune; et en écoutant les personnes rencontrées parler entre eux en allemand et en voyant quelque unes se saluer, comme dans le III Reich, avec le bras tendu, les trois avaient vérifié sans possibilité de doute de se trouver dans une société politiquement très divers de la leur, où il n’y avait pas lieu la vivante démocratie


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