La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie. Charley Brindley

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La Dernière Mission Du 7ème De Cavalerie - Charley Brindley


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      La dernière mission du 7ème de Cavalerie

La dernière missiondu7ème de CavaleriedeCharley Brindley[email protected]comTraduit de l’américain par :Christophe DESBOIS-FARLAYRévisé par :Karen BostonWebsite Illustrations de couverture par :Niki Vukadinova[email protected]

      © 2019 Charley Brindley tous droits réservés

      Imprimé aux Etats-Unis

      Première édition Janvier 2019

Ce livre est dédié àCharley Brindley IIAutres oeuvres de Charley Brindley

      1.   Oxana’s Pit

      2.   Raji Book One: Octavia Pompeii

      3.   Raji Book Two: The Academy

      4.   Raji Book Three: Dire Kawa

      5.   Raji Book Four: The House of the West Wind

      6.   Hannibal’s Elephant Girl Book One: Tin Tin Ban Sunia

      7.   Hannibal’s Elephant Girl: Book Two: Voyage to Iberia

      8.   Cian

      9.   Ariion XXIII

      10.  The Last Seat on the Hindenburg

      11.   Dragonfly vs Monarch: Book One

      12.   Dragonfly vs Monarch: Book Two

      13.  The Sea of Tranquility 2.0 Book One: Exploration

      14.  The Sea of Tranquility 2.0 Book Two: Invasion

      15.  The Sea of Tranquility 2.0 Book Three: The Sand Vipers

      16.  The Sea of Tranquility 2.0 Book Four: The Republic

      17.  The Rod of God, Book 1: On the Edge of Disaster

      18.  The Rod of God, Book 2:  Sea of Sorrows

      19. Do Not Resuscitate

Prochaines parutions :

      20.  Dragonfly vs Monarch: Book Three

      21. The Journey to Valdacia

      22.  Still Waters Run Deep

      23.  Ms Machiavelli

      24.  Ariion XXIX

      25. The Last Mission of the Seventh Cavalry Book 2

      26. Hannibal’s Elephant Girl, Book Three

      Chapitre Un

      L’adjudant James Alexander se tenait à l’arrière du C-130, se balançant aux mouvements de l’avion. Il observait ses douze soldats et se demandait combien d’entre eux survivraient à cette mission.

      Les trois-quarts ? La moitié ?

      Il savait qu’un combat contre les Talibans les attendait. Que Dieu nous vienne en aide. Ce drone abattu vaut-il la vie de la moitié de mes gars ? Ou même d’un seul ?

      Il jeta un regard au capitaine Sanders, qui était debout à ses côtés, et regardait aussi les soldats comme s’il partageait la même préoccupation.

      Une lumière rouge s’alluma sur le compartiment avant. L’arrimeur la vit et leva la main droite, doigts écartés.

      Le capitaine Sanders fit un signe de tête à l’arrimeur.

      “Allez, le 7ème de Cavalerie ! Sur zone dans cinq minutes,” dit-il aux soldats “Debout, accrochez, et chargez.”

      “ Hourrah !” s’écrièrent les soldats en se levant d’un bond pour accrocher leur SOA1 au câble au-dessus de leur tête.

      “Allez les gars, on va se balancer en l’air et rouler à terre!” cria l’adjudant Alexander, “Vérifiez les sangles, le harnais et le sac de vos p’tits cos.”

      Il passa entre les deux files de soldats. “N’oubliez pas de faire une roulade quand vous toucherez le sol. Si vous vous cassez une jambe, on vous laissera derrière pour attendre les hélicos.” Il attrapa les sangles de poitrine du soldat McAlister, et tira fortement dessus pour tester les boucles. “Vous m’avez bien entendu ?” hurla l’adjudant.

      “Oui, mon adjudant !” s’écrièrent en choeur les soldats. “Balancez vous en l'air et roulez-boulez quand vous toucherez terre ; cassez-vous une jambe, et vous rentrez à la maison.”

      La Première Section de la compagnie Delta était une unité fraîchement constituée qui en temps normal aurait été commandée par un lieutenant. Le capitaine Sanders avait pris le commandement lorsque le lieutenant Redgrave avait été relevé de ses fonctions pour insubordination et conduite irrespectueuse, ou plus exactement, pour état d’ivresse et trouble à l’ordre public pendant le service.

      Autre raison pour laquelle le capitaine Sanders avait accepté de prendre le commandement de Delta : quatre des soldats étaient des femmes. Une directive récente en provenance des plus hautes sphères du Pentagone autorisait les femmes à combattre en première ligne.

      Toutes les femmes de la compagnie s’étaient portées volontaires pour combattre aux côtés des hommes. Sanders avait choisi quatre femmes en parfaite condition physique et qui avaient obtenu d’excellents résultats dans toutes les phases de l’entraînement au combat.

      Ces femmes seraient les premières du 7ème de Cavalerie à faire face à l’ennemi sur le champ de bataille, et le capitaine voulait être le premier à être au courant de leurs performances dans l’hypothèse où il aurait à écrire une lettre de condoléances à leur famille.

      Le système hydraulique grinça à l’ouverture de la porte arrière pour la mise en place de la plateforme de saut. D’un seul coup l’air chaud de la cabine fut aspiré vers l’extérieur et remplacé par l’atmosphère glacée d’une altitude de mille cinq cents mètres.

      Alexander se précipita vers l’arrière, où il se saisit d’une sangle sur le coffre à armement afin de se stabiliser. Le capitaine et lui regardaient l’épaisse couverture nuageuse sous leur pieds.

      “Vous en pensez quoi, mon capitaine?” demanda Alexander.

      Le capitaine Sanders haussa les épaules et se retourna pour faire face à ses hommes. Il tapota le bord de son casque, au-dessus de l’oreille droite, pour vérifier la communication radio. Le bruit provenant du sillage de l’avion les empêchaient de pouvoir l’entendre sans équipement radio. Il se mit alors à parler dans son micro.

      “Si vous m’entendez, levez le pouce.”

      Tous les soldats firent le geste sauf deux.

      Alexander s’avança vers le premier soldat qui n’avait pas réagi. “Paxton, tête de noeud.” dit-il en allumant d’un geste la radio du soldat. “Le capitaine te parle.”

      “Oh merde!” dit le soldat Paxton. “Ca y est, je vous entends, mon capitaine.” dit-il en levant le pouce.

      “T'as allumé ta radio?” demanda Alexander au second soldat.

      “Oui, mon adj’” dit le soldat Kady Sharakova, “mais elle ne marche pas.”

      Alexander vérifia l’interrupteur de sa radio. “Bon, Sharakova, il est foutu. Fais gaffe et fais comme le gars devant toi.”

      “Entendu, mon adj’. On se frite avec qui aujourd’hui?”

      “Tous les affreux.”

      “Génial.”

      Des


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