Si l’animal fut tour à tour représenté par les peintres pour sa fonction symbolique, cathartique ou allégorique, il fut aussi et surtout, et ce dès les peintures rupestres, peint pour lui-même, en tant que Nature. En suspendant aux cimaises les chefs-d’oeuvre de la Beauté animale, de la Renaissance à nos jours, à l’occasion d’une exposition qui aura lieu au printemps 2012, au musée du Grand Palais (Paris), tout comme ce livre, nous montre combien la Beauté peut être brute et sans atours, ou comment par la culture l’homme revient au coeur même de ce qu’il est : un animal certes doué de raison mais un animal quand même…