La Tempête. Уильям Шекспир

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La Tempête - Уильям Шекспир


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– Tiens parole, et dans deux jours je t'affranchis.

      ARIEL. – Voilà qui est dit, mon noble maître. Que dois-je faire? quoi? Dis-le moi, que dois-je faire?

      PROSPERO. – Va, métamorphose-toi en nymphe de la mer; ne sois soumis qu'à ma vue et à la tienne, invisible pour tous les autres yeux. Va prendre cette forme et reviens; pars et sois prompt. (Ariel disparaît.) – Réveille-toi, ma chère enfant, réveille-toi; tu as bien dormi. Éveille-toi.

      MIRANDA. – C'est votre étrange histoire qui m'a plongée dans cet assoupissement.

      PROSPERO. – Secoue ces vapeurs, lève-toi, viens. Allons voir Caliban, mon esclave, qui jamais ne nous fit une réponse obligeante.

      MIRANDA. – C'est un misérable, seigneur; je n'aime pas à le regarder.

      PROSPERO. – Mais, tel qu'il est, nous ne pouvons nous en passer. C'est lui qui fait notre feu, qui nous porte du bois: il nous rend des services utiles. – Holà, ho! esclave! Caliban, masse de terre, entends-tu! parle.

      CALIBAN, en dedans. – Il y a assez de bois ici.

      PROSPERO. – Sors, te dis-je. Tu as autre chose à faire. Allons, viens, tortue; viendras-tu! (Entre Ariel sous la figure d'une nymphe des eaux.) – Jolie apparition, mon gracieux Ariel, écoute un mot à l'oreille. (Il lui parle bas.)

      ARIEL. – Mon maître, cela sera fait.

      (Il sort.)

      PROSPERO. – Toi, esclave venimeux, que le démon lui-même a engendré à ta mère maudite, viens ici.

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      1

      L'homme le plus vertueux, le plus aimable et le plus instruit de l'Angleterre sous Charles Ier, de qui lord Clarendon a dit: «Qu'il faudrait haïr la révolution, ne fût-ce que pour avoir causé la mort d'un tel homme.» Après avoir énergiquement défendu dans le parlement, contre Charles Ier, les libertés de son pays, il se rallia à la cause de ce prince lorsqu'elle devint celle de la justice; et ministre de Charles Ier, il se fit tuer à la bataille de Newbury, de désespoir des malheurs qu'il prévoyait: il avait alors trente-trois ans.

      2

      As leaky as an unstaunched wench.

      Le sens de ce passage, tel qu'il me paraît probable, est impossible à rendre en français. J'ai cherché seulement à en approcher autant qu'il se pouvait sans trop de grossièreté.

      3

      MIR. What foul play had we, etc. PRO. By foul play, as thou say'st were we, etc.

      Foul play, dans la question de Miranda, signifie mauvaise chance; dans la réponse de Prospero, il signifie artifices coupables. Prospero joue ici sur le mot d'une manière que la différence des langues ne permet pas de rendre avec une entière exactitude, à moins de défigurer le naturel du dialogue, ce qui serait, ce me semble, une inexactitude encore plus grande.<

1

L'homme le plus vertueux, le plus aimable et le plus instruit de l'Angleterre sous Charles Ier, de qui lord Clarendon a dit: «Qu'il faudrait haïr la révolution, ne fût-ce que pour avoir causé la mort d'un tel homme.» Après avoir énergiquement défendu dans le parlement, contre Charles Ier, les libertés de son pays, il se rallia à la cause de ce prince lorsqu'elle devint celle de la justice; et ministre de Charles Ier, il se fit tuer à la bataille de Newbury, de désespoir des malheurs qu'il prévoyait: il avait alors trente-trois ans.

2

As leaky as an unstaunched wench.

Le sens de ce passage, tel qu'il me paraît probable, est impossible à rendre en français. J'ai cherché seulement à en approcher autant qu'il se pouvait sans trop de grossièreté.

3

MIR. What foul play had we, etc. PRO. By foul play, as thou say'st were we, etc.

Foul play, dans la question de Miranda, signifie mauvaise chance; dans la réponse de Prospero, il signifie artifices coupables. Prospero joue ici sur le mot d'une manière que la différence des langues ne permet pas de rendre avec une entière exactitude, à moins de défigurer le naturel du dialogue, ce qui serait, ce me semble, une inexactitude encore plus grande.


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