Les zones critiques d'une anthropologie du contemporain. Группа авторов

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Les zones critiques d'une anthropologie du contemporain - Группа авторов


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      Remerciements

      Les éditeurs de cet ouvrage Jean-Bernard Ouédraogo, Benoit Hazard et Abel Kouvouama expriment leur profonde gratitude aux institutions et aux personnels techniques des laboratoires et centres suivants :

       L’Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain (IIAC UMR-CNRS 8177) de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris, en particulier à Madame Sophie Wahnich, sa directrice, ainsi que l’ensemble des collègues de ce laboratoire pour le soutien technique et financier apporté aux Journées d’étude, ainsi que pour la publication du présent ouvrage.

       Le Laboratoire Identités, Territoires, Expressions, Mobilités (ITEM) de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, particulièrement les collègues Joëlle Sauces et Françoise Duplaa pour l’appui humain, technique et matériel et des documents préparatoires aux Journées d’étude des 11 et 12 juin 2019 consacrées à l’œuvre de Jean Copans.

       Les Cahiers d’études africaines et particulièrement Benoit Hazard et Éloi Ficquet, les corédacteurs en chef de la revue, pour leur soutien.

       La Fondation Maison des sciences de l’homme et son président, Michel Wieviorka, pour avoir accepté d’ouvrir les Journées d’étude et de mettre à disposition la salle des séminaires pour la tenue de celles-ci.

      Les éditeurs expriment leurs vifs remerciements aux collègues ci-dessous nommés pour leur participation active aux Journées d’étude des 11 et 12 juin 2019 consacrées à l’œuvre de Jean Copans :

      Michel Wieviorka, Maurice Aymard, Cheikh Anta Babou, Christophe Baticle, Jean-François Bayart, Julien Bondaz, Pierre Bouvier, Robert Cabanes, Jean Copans, Joahanna Copans, Frederick Cooper, David B. Coplan, Tarik Dahou, Ingolf Diener, Momar Coumba Diop, Laurence Espinosa, Éloi Ficquet, Lysa Hochroth, Jean Jamin, Daisuke Mizoguchi, Nicolas Monteillet, Luc Ngwe, Boubacar Niane, Jean-Bernard Ouédraogo, Pascal de Poorter, Monique de Saint-Martin, Tassadit Yacine, Patrice Yengo. Nous n’oublions pas le public qui par sa présence active a enrichi nos discussions.

      Enfin, ils témoignent leur reconnaissance et leur gratitude à Armelle Lefebvre, pour son travail éditorial.

      Table des matières

       PRÉFACE Un témoignage personnel

       INTRODUCTION Les vicissitudes du monde contemporain en mouvement

       I L’anthropologie et les sciences de l’homme en question

       La très longue marche de Jean Copans Itinéraires d’un universitaire hétérodoxe et d’un homme libre

       Renewing urban anthropology: a view from Johannesburg (In Tribute to Jean Copans)

       Témoignage

       Le séminaire Afrique australe, ou une aventure universitaire

       Chronique des « zones critiques de l’anthropologie » dans l’œuvre de Jean Copans

       Éraillements. Quand le terrain s’écrie

       Traduction et domination. Retour sur le projet anthropologique impérial

       II L’anthropologie : ses objets, ses terrains

       Jean Copans et l’histoire du travail en Afrique

       De la situation de développement à l’anthropologie du contemporain Ce qu’un disciple doit à son marabout

       Religion joola et développement économique en Casamance Analyse socio-anthropologique d’un malentendu religieux et/ou linguistique

       Fondements et dynamique de l’économie informelle au Sénégal

       Du commerce en plein air à la boutique Globalisation de la distribution, mouridisme et entrepreneuriat

       « Du mouride des champs au mouride des villes » : Murid Struggle for a Place in Urban Sénégal

       Rapports de classe et expérience du déclassement : le cas d’anciens salariés de l’industrie en reconversion

       III L’anthropologie : expériences de soi et de l’autre

       Mobilisations politiques, captures identitaires La question « ethnique » au Congo-Brazzaville

       L’ethnologie en convalescence Le séjour à Dalaba de Georges Balandier et Paul Mercier comme moment biographique

       Résister par les communs forestiers : le « braconnage » en Afrique Centrale

       L’anthropologue à l’épreuve des terrains : entre engagement et réflexivité

       La Mobilité des tirailleurs sénégalais : de l’inclusion domestique à l’acclusion et l’inclusion étatique, une socioanthropologie

       POSTFACE Une lecture en creux de Georges Balandier : le témoignage d’un demi-siècle de Jean Copans

      Un témoignage personnel

      Par

      Maurice Aymard

      Directeur d’études, EHESS – Paris (France)

      Nos routes auraient pu ne pas se croiser. Mais nous le savons, Jean Copans comme moi, ce petit miracle qu’a été notre rencontre, suivie par quatre décennies d’échanges intellectuels et personnels, n’aurait pas été possible sans le cadre exceptionnel qu’a représenté pour nous, comme pour de très nombreux chercheurs de nos disciplines, le bâtiment du 54 boulevard Raspail où nous nous sommes réunis autour de lui le 11 juin 2019 – cette ancienne prison militaire transformée par la volonté de Fernand Braudel, aidé par Clemens Heller, en une « maison commune de la connaissance », comme l’avait définie, avec le recul, François Furet : la MSH. Celle-ci avait été conçue pour réunir deux institutions de création récente : la Fondation Maison des sciences de l’homme, née au début des années 1960, mais qui restait encore, au début des années 1970 ; très largement à inventer, et l’ancienne VIe Section de l’EPHE, dont la naissance remontait à 1948, mais qui venait, en 1975, d’obtenir son autonomie sous le nom d’École des hautes études en sciences sociales.

      Enseignant tous les deux dans la seconde de ces institutions, lui avant moi, élu en juin 1976, nous aurions pu y vivre la vie amicale de simples collègues


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