Опасные связи / Les liaisons dangereuses. Книга для чтения на французском языке. Пьер Шодерло де Лакло

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Опасные связи / Les liaisons dangereuses. Книга для чтения на французском языке - Пьер Шодерло де Лакло


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Le petit homme ne se possédait pas de joie, dans l’attente du bonheur dont il allait jouir ; il m’en parut si satisfait, qu’il me donna envie de le troubler ; ce que je fis en effet.

      La seule difficulté que j’éprouvai fut de décider Émilie, que la richesse du bourgmestre rendait un peu scrupuleuse. Elle se prêta pourtant, après quelques façons, au projet que je donnai, de remplir de vin ce petit tonneau à bière, et de le mettre ainsi hors de combat pour toute la nuit.

      L’idée sublime que nous nous étions formée d’un buveur Hollandais, nous fit employer tous les moyens connus. Nous réussîmes si bien, qu’au dessert il n’avait déjà plus la force de tenir son verre : mais la secourable Émilie et moi l’entonnions à qui mieux mieux. Enfin, il tomba sous la table, dans une ivresse telle, qu’elle doit au moins durer huit jours. Nous nous décidâmes alors à le renvoyer à Paris ; et comme il n’avait pas gardé sa voiture, je le fis charger dans la mienne, et je restai à sa place. Je reçus ensuite les compliments de l’assemblée, qui se retira bientôt après, et me laissa maître du champ de bataille. Cette gaieté, et peut-être ma longue retraite, m’ont fait trouver Émilie si désirable, que je lui ai promis de rester avec elle jusqu’à la résurrection du Hollandais.

      Cette complaisance de ma part est le prix de celle qu’elle vient d’avoir, de me servir de pupitre pour écrire à ma belle dévote, à qui j’ai trouvé plaisant d’envoyer une lettre écrite du lit et presque dans les bras d’une fille, interrompue même pour une infidélité complète, et dans laquelle je lui rendis un compte exact de ma situation et de ma conduite. Émilie, qui a lu l’épître, en a ri comme une folle, et j’espère que vous en rirez aussi.

      Comme il faut que ma lettre soit timbrée de Paris, je vous l’envoie ; je la laisse ouverte. Vous voudrez bien la lire, la cacheter, et la faire mettre à la poste. Surtout n’allez pas vous servir de votre cachet, ni même d’aucun emblème amoureux ; une tête seulement. Adieu, ma belle amie.

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      Примечания

      1

      Je dois prévenir aussi que j’ai supprimé ou changé tous les noms des personnes dont il est question dans ces lettres ; et que si, dans le nombre de ceux que je leur ai substitués, il s’en trouvait qui appartiennent à quelqu’un, ce serait seulement une erreur de ma part, et dont il ne faudrait tirer aucune conséquence.

      2

      Pensionnaire du même couvent.

      3

      Tourière du couvent.

      4

      Ces mots roué et rouerie, dont heureusement la bonne compagnie commence à se défaire, était fort en usage à l’époque où ces Lettres ont été écrites.

      5

      Pour entendre ce passage, il faut savoir que le Comte de Gercourt avait quitté la Marquise de Merteuil pour l’intendante de…, qui lui avait sacrifié le Vicomte de Valmont, et que c’est alors que la Marquise et le Vicomte s’attachèrent l’un à l’autre. Comme cette aventure est fort antérieure aux événements dont il est question dans ces Lettres, on a cru devoir en supprimer toute la correspondance.

      6

      La Fontaine.

      7

      On reconnaît ici le mauvais goût des calembours qui commençait à prendre et qui, depuis a fait tant de progrès.

      8

      Pour ne pas abuser de la patience du lecteur, on supprime beaucoup de lettres de cette correspondance journalière ; on ne donne que celles qui ont paru nécessaires à l'intelligence des événements de cette société. C'est par le même motif qu'on supprime aussi toutes les lettres de Sophie Carnay, et plusieurs de celles des acteurs de ces aventures.

      9

      L’erreur où est Madame de Volanges nous fait voir qu’ainsi que les autres scélérats, Valmont ne décelait pas ses complices.

      10

      C’est le même dont il est question dans les lettres de Madame de Merteuil.

      11

      La lettre où il est parlé de cette soirée ne s’est pas retrouvée. Il y lieu de croire que c’est celle proposé dans le billet de Madame de Merteuil, et dont il est aussi question dans la précédente lettre de Cécile Volanges.

      12

      Madame de Tourvel n’ose donc pas dire que c’est par son ordre.

      13

      On continue de supprimer les lettres de Cécile Volanges et du Chevalier Danceny, qui sont peu intéressantes, et n’annoncent aucun événement.

      14

      Voyez lettre XXXV.

      15

      Piron, Métromanie.

      16

      Ceux qui n’ont pas eu occasion de sentir quelquefois le prix d’un mot, d’une expression, consacrés par l’amour, ne trouveront aucun sens dans cette phrase.

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