Œuvres complètes de lord Byron, Tome 1. George Gordon Byron

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Voyez la singulière oraison funèbre insérée dans un journal anglais, et signée W. Scott, dans laquelle le romancier écossais s'arrête, avec une visible complaisance, sur les blâmables opinions politiques de Lord Byron, etc., etc. M. A. Pichot, en traduisant cette apologie, a cru devoir admirer la magnanimité de sir W. Scott. Nous ne partageons nullement son avis. Scott était l'homme que Lord Byron aimait, vantait et admirait le plus; lui appartenait-il d'être, dans un pareil moment, plus sévère que le reste du monde?

Le même M. A. Pichot, dans un Essai sur le génie de Lord Byron, n'a pas craint de comparer, et même de préférer, les poèmes de sir Walter à ceux de l'auteur de Don Juan et de Childe Harold: c'était trop compter sur l'ineptie du lecteur. Scott est un admirable romancier, mais c'est un poète singulièrement médiocre. En Angleterre il plaît assez, parce que ses vers sont hérissés d'expressions et de traditions locales; mais en France, je défie un seul homme de lire, sans un mortel ennui, la Dame du Lac, Marmion, le Roi des Îles, la Bataille de Waterloo, etc. Figurez-vous le docte Scaliger essayant de mettre en vers la prose grecque de Pausanias ou de Strabon, et vous aurez une idée exacte de la manière de Walter Scott. C'est plutôt mille fois un émule de Ducange qu'un rival de Lord Byron.

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On voit que ce morceau fut composé avant que Moore essayât de justifier sa conduite. Les Mémoires qu'il vient de publier semblent devoir aujourd'hui lever tous les soupçons qu'on fut, trop long-tems peut-être, en droit de former contre lui.

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Le duc de Cumberland a mérité cet exécrable surnom par les froides cruautés qu'il exerça sur les Jacobites désarmés, après la bataille de Culloden.

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Allusion à ce que dit la sorcière, dans Macbeth, acte IV, scène 1re: «Versons le sang d'une laie qui ait dévoré ses neuf marcassins.»

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Vixere fortes ante Agamemnona, etc.

(Horace.)

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Ici, comme dans la plupart de ses ouvrages, Lord Byron, sous des noms supposés, rappelle l'histoire de sa vie. Nous renvoyons les lecteurs aux passages des Mémoires du capitaine Medwine, dans lesquels Lord Byron parle de sa femme et de leur séparation. On trouve ici, dans Inès, le portrait de Lady Byron, et dans les chagrins de José tous ceux que le mariage fit éprouver à Byron lui-même.

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Inventeur de la mnémotechnique.

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«Lady Byron, disait Lord Byron, avait de bonnes idées, mais ne pouvait les exprimer. Ses lettres étaient toujours énigmatiques, souvent inintelligibles; elle avait des principes classés mathématiquement.»

(Les Conversations.)

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Je suis, en hébreu, signifie aussi, Dieu, God. Il est probable que le poète a eu surtout en vue de se moquer d'une célèbre blue (peut-être Lady Byron), en rappelant ici une de ses singulières réflexions.

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Titre d'un roman moral de Miss Anna More.

21

Voyez la Notice qui accompagne ordinairement la bouteille de l'huile incomparable de Macassar.

(Note de Byron.)

22

«Je fus surpris de voir entrer chez moi, un jour, un médecin et un procureur qui avaient forcé ma porte… Si j'avais pu soupçonner qu'on les avait envoyés pour constater que j'étais devenu fou…»

(Les Conversations.)

23

«Sa mère m'a toujours détesté.»

(Ibid.)

24

«On me regardait comme le plus mauvais mari qui fût sur la terre, le plus méchant, le dernier des hommes, et ma femme était un ange.»

(Les Conversations.)

25

Les doctors commons sont les juges qui connaissent des divorces, en Angleterre.

«J'étais à la merci de mes créanciers. Je fus obligé de vendre Newstead, ce que je n'aurais pas osé faire du vivant de ma mère… La nécessité la plus impérieuse m'a seule décidé à ce sacrifice. Il fallait rembourser ce que j'avais reçu de Lady Byron… Du moment que j'eus mis mes affaires en règle, je quittai l'Angleterre, mais avec l'intention de n'y jamais revenir.»

(Medwine, Convers. de L. Byron.)

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Ινα μη εν τι περι αυτην παθος φοπνεται, παθων δε συνοδος.

(Longin, Section X.)

27

Historique. Il y a, ou il y avait une édition comme celle-ci, avec toutes les pigrammes licencieuses de Martial rejetées à la fin.

(Note de Byron.)

28

On sait qu'en Angleterre les délits contre la pudeur, les adultères et les viols, sont soumis à des amendes pécuniaires, énormes il est vrai, mais qui entraînent la prison dans les cas seulement où le coupable se trouve dans l'impossibilité de les acquitter.

29

Campbell (Gertrude de Wyomyng).

30

C'est-à-dire: «Je désire terminer cette digression par le mot sécurité.» M. A. P. n'a pas entendu ce jeu de mots.

31

M. A. P. a traduit: «Il est des mois où la nature se complaît dans certains caprices: mars est renommé pour ses lièvres, mai veut qu'on parle de ses héroïnes.» Byron semble avoir employé l'expression héroïne, parce qu'elle forme un jeu de mots avec celle de hare, lièvre, qu'on prononce hère.

32

C'est-à-dire les messes et recommandises fondées à perpétuité par les moribonds, pour le repos de leur ame.

33

C'était à cette époque que Moore recevait en dépôt les Mémoires de Byron, et qu'il jurait de les publier après la mort de son confiant ami.

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M. A. P. a oublié de traduire cette jolie strophe.

35

Les traducteurs ont substitué l'épithète pâle à celle de jaune; mais ce n'est pas par distraction que Byron, le plus grand poète descriptif qui ait jamais été, s'est servi ici de l'adjectif yellow. Ce sont les rayons de la lune qui sont pâles, et non pas elle.

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M. A. P. traduit: «Pourtant on admire son aspect modeste pendant qu'elle parcourt les cieux.» Byron veut dire ici que toutes les nuits éclairées par la lune sont aussi indécentes que les trois heures auxquelles il vient de comparer les plus longs jours.

37

J'ai traduit mot à mot. M. A. P. a cru devoir paraphraser ainsi l'idée de Byron: «Cette lumière pénètre dans le cœur, et y répand une amoureuse langueur qui n'est pas le calme de l'indifférence.»

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M. A. P. traduit ce dernier vers: «Pendant ta vie tu as été tout au plus un entremetteur d'intrigues amoureuses.» Il ne s'agit pas ici de la conduite de Platon, mais de l'influence de ses écrits.

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Ces fusées, inventées par sir W. Congrève, sont de petites bombes dont l'effet est plus sûr et beaucoup plus meurtrier que celui de l'obus; elles portent une mèche inextinguible. Elles furent employées, avec un succès trop meurtrier, à Waterloo.

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Célèbre chimiste anglais.

41

Watchmen, les gens qui font, à Londres, la garde urbaine; ce qu'étaient autref


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