Histoires grotesques et sérieuses. Edgar Allan Poe

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Histoires grotesques et sérieuses - Edgar Allan Poe


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résolu à l'époque où ce morceau fut écrit et publié (novembre 1842). Ici, sous le prétexte de raconter la destinée d'une grisette parisienne, l'auteur a tracé minutieusement les faits essentiels, en même temps que ceux non essentiels et simplement parallèles, du meurtre réel de Mary Rogers. Ainsi tout argument fondé sur la fiction est applicable à la vérité; et la recherche de la vérité est le but.

      Le Mystère de Marie Roget fut composé loin du théâtre du crime, et sans autres moyens d'investigation que les journaux que l'auteur put se procurer. Ainsi fut-il privé de beaucoup de documents dont il aurait profilé s'il avait été dans le pays et s'il avait inspecté les localités. Il n'est pas inutile de rappeler, toutefois, que les aveux de deux personnes (dont l'une est la madame Deluc du roman), faits à différentes époques et longtemps après cette publication, out pleinement confirmé, non-seulement la conclusion générale, mais aussi tous les principaux détails hypothétiques sur lesquels cette conclusion avait été basée.

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      Nassau-Street.

      3

      Anderson.

      4

      L'Hudson.

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      Weehawken.

      6

      Aux amateurs de la stricte vérité locale, je ferai observer, relativement à ce passage et à d'autres qui suivent, ainsi qu'à plusieurs de Double assassinat dans la rue Morgue, que l'auteur raconte les choses à l'américaine, et que l'aventure n'est que très-superficiellement déguisée; mais que des mœurs parisiennes imaginaires n'infirment pas la valeur de l'analyse, pas plus qu'un plan de Paris imaginaire. – C. B.

      7

      Voir Double assassinat dans la rue Morgue et La Lettre volée. Il est évident que Poe a pensé à M. Gisquet, qui d'ailleurs ne se serait guère reconnu dans le personnage G. – C. B.

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      Payne.

      9

      Crommelin

      10

      The New-York Mercury.

      11

      The New-York Brother Jonathan, édité par H. Hastings Weld, Esquire.

      12

      New-York, Journal of Commerce.

      13

      Philadelphie, Saturday Evening Post, édité par C. T. Peterson, Esquire.

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      Adam.

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      Voir Double assassinat dans la rue Morgue.

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      The New-York Commercial Ad

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Lors de la publication originale de Marie Roget, les notes placées au bas des pages auraient été considérées comme superflues. Mais plusieurs années se sont écoulées depuis le drame sur lequel ce conte est basé, et il nous a paru bon de les ajouter ici, avec quelques mots d'explication relativement au dessein général. Une jeune fille, Mary Cecilia Rogers, fut assassinée dans les environs de New-York; et bien que sa mort ait excité un intérêt intense et persistant, le mystère dont elle était enveloppée n'était pas encore résolu à l'époque où ce morceau fut écrit et publié (novembre 1842). Ici, sous le prétexte de raconter la destinée d'une grisette parisienne, l'auteur a tracé minutieusement les faits essentiels, en même temps que ceux non essentiels et simplement parallèles, du meurtre réel de Mary Rogers. Ainsi tout argument fondé sur la fiction est applicable à la vérité; et la recherche de la vérité est le but.

Le Mystère de Marie Roget fut composé loin du théâtre du crime, et sans autres moyens d'investigation que les journaux que l'auteur put se procurer. Ainsi fut-il privé de beaucoup de documents dont il aurait profilé s'il avait été dans le pays et s'il avait inspecté les localités. Il n'est pas inutile de rappeler, toutefois, que les aveux de deux personnes (dont l'une est la madame Deluc du roman), faits à différentes époques et longtemps après cette publication, out pleinement confirmé, non-seulement la conclusion générale, mais aussi tous les principaux détails hypothétiques sur lesquels cette conclusion avait été basée.

2

Nassau-Street.

3

Anderson.

4

L'Hudson.

5

Weehawken.

6

Aux amateurs de la stricte vérité locale, je ferai observer, relativement à ce passage et à d'autres qui suivent, ainsi qu'à plusieurs de Double assassinat dans la rue Morgue, que l'auteur raconte les choses à l'américaine, et que l'aventure n'est que très-superficiellement déguisée; mais que des mœurs parisiennes imaginaires n'infirment pas la valeur de l'analyse, pas plus qu'un plan de Paris imaginaire. – C. B.

7

Voir Double assassinat dans la rue Morgue et La Lettre volée. Il est évident que Poe a pensé à M. Gisquet, qui d'ailleurs ne se serait guère reconnu dans le personnage G. – C. B.

8

Payne.

9

Crommelin

10

The New-York Mercury.

11

The New-York Brother Jonathan, édité par H. Hastings Weld, Esquire.

12

New-York, Journal of Commerce.

13

Philadelphie, Saturday Evening Post, édité par C. T. Peterson, Esquire.

14

Adam.

15

Voir Double assassinat dans la rue Morgue.

16

The New-York Commercial Advertiser, édité par Col. Stone.

17

Une théorie basée sur les qualités d'un objet ne peut pas avoir le développement total demandé par tous les objets auxquels elle doit s'appliquer; et celui qui arrange des faits par rapport à leurs causes perd la faculté de les estimer selon leurs résultats. Ainsi la jurisprudence de toutes les nations montre que la Loi, quand elle devient une science et un système, cesse d'être la justice. Les erreurs, dans lesquelles une dévotion aveugle aux principes de classification a jeté le droit commun, sont faciles à vérifier si l'on veut observer combien de fois la puissance législative a été obligé d'intervenir pour rétablir l'esprit d'équité qui avait disparu de ses formules. – LANDOR.

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New-York Express

19

New-York Herald

20

New-York Courier and Inquirer.

21

Mennais était un des individus primitivement soupçonnés et arrêtés; plus tard, il avait été relâché par suite du manque total de preuves.

22

New-York Courier and Inquirer.

23

New-York Evening Post.

24

New-York Standard.


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