Réflexions quotidiennes. Anonyme
Читать онлайн книгу.je choisis Dieu. Il est tout, et cela me remplit de gratitude. Quand je me prends pour le metteur en scène, j’empêche Dieu d’intervenir dans ma vie. Je prie pour me souvenir de cette pensée quand je me laisserai reprendre par mon égoïsme. Ce qui compte le plus, aujourd’hui, c’est que je sois prêt à grandir selon des principes spirituels, et que Dieu est tout. Quand je tentais d’arrêter de boire tout seul, je ne réussissais jamais ; avec Dieu et les AA, ça marche. Voilà une pensée fort simple pour un alcoolique compliqué.
11 FEVRIER
LES LIMITES DE L’AUTONOMIE
Nous nous sommes interrogés sur la cause de nos peurs. N’était-ce pas parce que notre auto-suffisance nous avait lâchés ?
LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 76
Tous mes défauts me séparent de la volonté de Dieu. Quand je mets de côté mon association avec lui, j’affronte le monde et mon alcoolisme tout seul et je dois me débrouiller par mes propres moyens. Jamais je n’ai trouvé la sécurité et le bonheur en ne faisant qu’à ma tête ; tout ce que j’ai pu obtenir, c’est une vie de peur et de mécontentement. Dieu me montre le sentier qui me conduit à Lui, à la sérénité et au réconfort dont Il me gratifie. Mais je dois d’abord être disposé à reconnaître mes peurs et à comprendre leur cause et leur pouvoir sur moi. Je demande souvent à Dieu de m’aider à voir comment je m’éloigne de lui.
12 FÉVRIER
« LA SOURCE DE NOS PROBLÈMES »
Égoïsme et égocentrisme, c’est là, croyons-nous, la source de nos problèmes.
LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 69
Comme il est étonnant de constater que le monde et tous ceux qui l’habitent peuvent très bien fonctionner avec ou sans moi. Quel soulagement de savoir que les gens, les lieux et les événements ne nécessitent aucunement ma gestion ou mes conseils. Et quel indicible bonheur d’en venir à croire qu’il existe une Puissance supérieure, complètement séparée de moi. Je crois que ce sentiment de séparation entre Dieu et moi s’évanouira un jour. En attendant, la foi doit être pour moi la voie qui me conduit au centre de ma vie.
13 FÉVRIER
IMPOSSIBLE D’ÊTRE SOBRE PAR LA PENSÉE
À l’homme ou à la femme qui, intellectuellement, se suffit à lui-même ou à elle-même, les AA peuvent dire : « Oui, nous étions comme vous – trop futés pour que cela nous aide »... Nous avions la secrète conviction de pouvoir flotter au-dessus du reste du monde par la seule puissance de notre intelligence.
RÉFLEXIONS DE BILL, P. 60
Même l’esprit le plus brillant ne peut rien contre la maladie de l’alcoolisme. Je ne peux pas devenir sobre seulement par la pensée. J’essaie de me souvenir que l’intelligence est une joie, un don que Dieu met à ma disposition, au même titre qu’un talent pour la danse, le dessin ou la menuiserie. Elle ne me rend pas meilleur que quiconque et ne constitue pas un outil vraiment sûr pour mon rétablissement ; c’est une Puissance supérieure qui me permet de recouvrer la raison et non un quotient intellectuel élevé ou un diplôme universitaire.
14 FÉVRIER
ATTENTES OU EXIGENCES ?
Il faut graver dans l’esprit de chaque alcoolique qu’il peut se rétablir indépendamment de qui que ce soit. La seule condition est de mettre sa con-fiance en Dieu et de mettre de l’ordre dans sa vie.
LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 111
Les attentes constituent un sujet fréquemment discuté dans les réunions. Il est normal de s’attendre à progresser, à recevoir de bonnes choses dans la vie, à être bien traité par les autres. Par contre, ces attentes tournent mal quand elles deviennent des exigences. Il se peut que je ne sois pas à la hauteur de ce que je souhaite être, que les événements prennent une tournure que je n’aime pas, que les autres me laissent tomber parfois. Dans ces moments-là, que puis-je faire ? Pleurer de rage ou m’apitoyer sur mon sort ? Me venger et envenimer la situation ? Ou m’en remettre à la puissance de Dieu et le prier de combler de sa grâce le pétrin dans lequel je me retrouve ? Lui demander de m’indiquer ce que je dois apprendre ? Est-ce que je continue de bien faire ce que j’ai appris à faire, peu importe les circonstances ? Est-ce que je prends le temps de partager avec d’autres ma foi et les bienfaits que j’en retire ?
15 FÉVRIER
AGIR
Est-ce que ce sont là des promesses extravagantes ? Nous ne le croyons pas. Ces promesses se réalisent parmi nous parfois rapidement, parfois lentement. Mais elles se matérialisent toujours si nous travaillons dans ce sens.
LES ALCOOLIQUES ANONYMES, P. 95
L’une des choses les plus importantes que m’ont donnée les AA, à part la délivrance de l’alcool, c’est la capacité d’agir correctement. Il est dit que les promesses « se matérialisent toujours si nous travaillons dans ce sens ». Il ne sert à rien de se contenter de rêver, de discuter, de prêcher, de feindre. Je vais demeurer un pauvre alcoolique à jeun, plein de bonnes excuses. Par contre, si j’agis et si je mets en pratique les Douze Étapes partout où je suis, je mènerai une vie qui me comblera au-delà de toute attente.
16 FÉVRIER
ENGAGEMENT
La compréhension est la clef des principes et des comportements sains et l’action bien dirigée est la clef d’une vie droite...
LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 143
À un moment donné, au cours de mon rétablissement, la troisième partie de la prière de la Sérénité – « la sagesse d’en connaître la différence » – s’est gravée à jamais dans mon esprit. À partir de ce jour, j’ai dû vivre en me demandant constamment si chacune de mes actions, de mes paroles, de mes pensées était ou non conforme au mode de vie. Je ne pouvais plus me cacher derrière des excuses ou prétexter ma maladie et ma folie. La seule voie pour atteindre une vie heureuse (pour moi, et donc pour ceux que j’aime) était de m’imposer l’effort de l’engagement, de la discipline et du sens des responsabilités.
17 FÉVRIER
J’AI VU L’AMOUR DANS LEURS YEUX
Or, il s’en trouve parmi nous qui refusons de croire en Dieu, d’autres qui ne le peuvent pas, et d’autres encore qui croient sans doute que Dieu existe mais doutent sincèrement qu’Il accomplira ce miracle.
LES DOUZE ÉTAPES ET LES DOUZE TRADITIONS, P. 28
En voyant des changements se produire chez les nouveaux et les nouvelles dans le mouvement, j’ai commencé à perdre mes peurs et à transformer mon attitude négative en une attitude positive. Je voyais l’amour dans leurs yeux et j’étais impressionné par l’importance qu’ils attachaient à leur sobriété vécue « un jour à la fois ». Ils avaient abordé honnêtement la Deuxième Étape et ils en étaient venus à croire qu’une Puissance supérieure pouvait leur rendre la raison. Je me suis mis à croire au mouvement des AA et à espérer que ça pourrait marcher pour moi aussi. J’ai découvert que Dieu était un Dieu d’amour, pas le Dieu vengeur que je craignais avant de venir chez les AA. J’ai aussi découvert qu’il avait toujours été avec moi, pendant toutes ces années difficiles. Aujourd’hui, je sais que c’est lui qui m’a conduit chez les AA, et que je suis un miracle.
18 FÉVRIER
À CHACUN SON CHEMINEMENT
... il ne nous restait rien d’autre à faire que de prendre le simple coffre d’outils spirituel qui nous était offert.
LES ALCOOLIQUES ANONYMES,