Musikeinsatz im Französischunterricht. Andreas Rauch
Читать онлайн книгу.vous saurez quelle est la vertu des plantes qui croissent.54
Wesentliche Elemente des Philanthropismus werden deutlich: Es handelt sich um ein entdeckendes Lernen, die Empathie mit den Kindern wird deutlich durch das Beachten der Altersstufenspezifik und Individualität des Kindes. Anhand der Realia wird die Anschaulichkeit des Unterrichts unterstrichen. Hauchecorne vermittelt durch die Person des Le père die vertrauensstiftende Lehrperson (in seiner religiösen Doppelrolle). Die Pflanzen werden auf französisch beschrieben und da es ein Französischlehrbuch für deutschsprachige Lerner ist, folgt der Fachbegriff in Klammern auf deutsch:
1° Commençons par la planche qui contient les plantes pectorales ou béchiques. Là sont, le capillaire (Mauerraute), qui se plaît dans les lieux pierreux et humides; on confond sous ce nom trois ou quatre espèces de fougères, dont la fructification est à la partie inférieure des feuilles; on en fait un sirop pectoral.55
Die Dialoge zwischen Vater und Söhnen werden durch enzyklopädische Texte ergänzt: In weiteren entretiens werden Principales découvertes faites en Europe depuis quelques siècles56 dargestellt wie die Entdeckung Amerikas durch Kolumbus, die Erfindung des Biers, des calcul différentiel von Leibniz, die Erfindung des Porzellans (u. a. „La porcelaine de Saxe […] inventée en 1706 par le baron de Bötticher“57). Handwerkerkünste wie Holzschnitt werden anhand von Dürers Holzstichen vorgestellt, Musikinstrumente wie „L’Harmonica, cet instrument de musique; composé de cloches ou tasses de verre, dont les sons inimitables approchent beaucoup de la voix humaine, est de l’invention du célèbre Franklin, établi en Pensilvanie.“58 Des Weiteren werden einige Spiele dargestellt, wie das jeu d’oie59 und das Schachspiel, das mit der Musik verglichen wird:
Il y a de grands musiciens qui sont en même tems grands joueurs d’échecs. Peut-être existe-t’-il plus de ressemblance qu’on ne croit entre les échecs et la musique. Il n’y a de chaque côté que 16 pièces aux échecs, dont 8 principales et 8 subalternes; et l’échiquier sur lequel elles se promènent n’est que de 64 cases. Il n’y a de même que 6 à 7 tons dans la musique, 12 ou 13 sons qui s’arrangent sur 5 lignes. En les combinant, on exécute la musique la plus difficile, comme on fait des coup variés sur un échiquier de peu d’étendue avec un petit nombre d’échecs.60
Hauchecorne hatte schon vor seiner ersten Pfarrstelle an der Friedrichstadtkirche in Berlin (1783-1822) erste Privatschüler. Im Archiv Französischer Dom Berlin habe ich in Hauchecornes Nachlass ein unveröffentlichtes Lieder-Buch 1814-1820 gefunden. Das handgeschriebene Büchlein sieht wie ein Tagebuch aus, es enthält verschiedene Liedtexte und auch handgeschriebene Noten, Wiegenlieder, die eventuell selbst komponiert wurden. Mehrere Lieder sind in einer Interlinearversion (linke Seite französisch, rechte Seite deutsch) dargestellt. Als Thema wählt Hauchecorne vor allem (philanthropische) Tugenden wie Fidélité / Treue (Abb. 8),61 kindgemäße Empathie (Wiegenlied) und Bezüge zu Reformation und Spiritualität Das neue Leben.62
Frédéric Guillaume HAUCHECORNE, Liederbuch (1814-1820). Manuskript, o. O., S. 11 f. Archiv Französischer Dom Berlin, Signatur AFrD. Rep 04-NL III, Nr. 4.
Tome II der Lectures pour la jeunesse ist als Sammlung von Reiseerzählungen konzipiert. Der Vater als Ich-Erzähler reist mit seinen Kindern durch Preußen, Franken, Bayern und Sachsen, wobei er geographische und soziokulturelle Besonderheiten beschreibt: z. B. Voyage dans le Cercle de Ruppin, Frédéric II. Dans une Église de village, Le Roi & le chef de file du régiment de Bernburg, Anecdotes concernant quelques métiers, Voyage en Franconie. Auf dieser Reise kommen die Protagonisten nach Dessau63 und beurteilen die Philanthropen nicht ohne Kritik. Damit wird Hauchecornes pädagogisch-didaktische Einschätzung deutlich:
Le Philanthropin institué par Mr. Le Prof. Basedow & généralement connu dans toute l’Europe m’intéressoit particulièrement. Cette fondation indépendamment des secours qu’elle offre encore actuellement à la jeunesse aura toujours le mérite d’avoir dans son origine réveillé l’attention de tous ceux qui sont chargés du soin de l’éducation. On ne peut pas nier que cet objet se soit perfectionné depuis quelques années; il y a peut-être eu des gens qui ont été trop loin dans les réformes & qui pour faire disparoître quelques défauts ont renversé le tout. Ceux qui ont proposé les réformes ne sont pas responsables de l’excès auquel d’autres les ont portées. L’éducation de la jeunesse64 sera toujours redevable à Mrs. Basedow, Campe, Wolcke [sic] des améliorations qu’elle a reçues dans plusieurs contrées & la postérité n’oubliera pas que le Prince de Dessau a consacré des sommes considérables à une entreprise aussi utile à l’humanité.65
Der Ich-Erzähler beschreibt mit dem Lernumfeld die personelle und räumliche Ausstattung des Philanthropins: „Il y a actuellement vingt à trente Elèves au Philantropin, ils y reçoivent les leçons de plusieurs Professeurs & Maîtres. Le bâtiment est spacieux, propre, bien aëré, & l’inspection particulière des Elèves est partagée entre plusieurs Maîtres.“66
In den Pausen können sich die Kinder in einem Garten erholen.67 Auch sportliche Aktivitäten sind in der Pause vorgesehen.68 Charakteristisch sind Solidarität und Altruismus, die sich aus der christlichen Religion speisen. Dabei tauchen die Begriffe plaisir und bonheur69 als Leitthemen wieder auf. Eine wichtige Rolle dabei spielt der Gesang im Philanthropin beim Gottesdienst:
Dans un autre voyage que je fis à Dessau il y a deux ans, j’eus occasion d’assister pendant toute une matinée aux leçons que les Maîtres avoient soin de rendre intelligibles pour les enfans. Cette fois-ci, nous assistâmes au service Divin où nous entendîmes Mr. Du Toit expliquant aux Elèves rassemblés dans la grande salle le devoir de prendre plaisir au bonheur d’autrui. Pour leur rendre les exercices de piété plus utiles on tâche d’y mettre les instructions à leur portés, & pour soutenir leur attention on entremêle l’explication de leurs devoirs du chant des cantiques qui ont été composés pour la jeunesse recueillie au Philanthropin.70
Musik in Form des gemeinsamen Gesangs im Philanthropin erhält neben der gemeinschaftlichen gruppendynamischen Komponente eine lernpsychologische: Durch das gemeinsame Singen wiederholen die Kinder besser (mnemotechnisches Element). Das gemeinsame Singen im Chor stärkt die Motivation und das Zusammengehörigkeitsgefühl. Die Lieder wurden speziell jugendgemäß konzipiert und für die Jugend komponiert, es handelt sich also um eine Form didaktischer Lieder. Durch das Singen wird die Aufmerksamkeit verstärkt. Vielleicht wurde indirekt sogar schon das mehrkanalige Lernen mit allen Sinnen avant la lettre praktiziert. Bestimmte Anschauungsmodelle und -objekte im (Schul-) Garten erleichtern Unterricht und gestalten ihn praxisnah. Der Bezug Hauchecornes zur reformierten Kirche und sein Treffen mit Basedow werden auch in den Text integriert, um die Verbindung zwischen reformierten Glaubensgrundsätzen und den Philanthropen zu verdeutlichen:
Nous assistâmes l’après dinée au service divin dans l’Eglise réformée & nous passâmes quelques heures chez M. Basedow. Il s’occupoit encore du soin de rendre plus facile la méthode d’enseigner aux enfans à épeler, & me donna quelques ouvrages qu’il venoit de composer sur ce sujet.71
Hauchecorne integriert in seinen Lectures