Les beaux messieurs de Bois-Doré. Жорж Санд

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Les beaux messieurs de Bois-Doré - Жорж Санд


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il lui donnait je ne sais quel air de diplomate et de prêtre, qui faisait d'autant mieux ressortir sa jeunesse extraordinairement conservée, et l'élégance aisée de sa personne.

      Il semblait que le vieux de Beuvre eût pressenti un jour de fiançailles; car il s'était fait moins huguenot, c'est-à-dire moins austère en ses habits que de coutume, et, trouvant sa fille trop simple, il l'avait engagée à mettre une plus belle robe.

      Elle se fit donc aussi belle que le lui permettait le deuil de veuve qu'elle devait garder jusqu'à un nouveau mariage. L'usage alors ne transigeait pas.

      Elle s'habilla tout en taffetas blanc avec la jupe de dessus relevée sur un dessous d'un blanc grisâtre, que l'on appelait couleur de pain bis. Elle mit un rabat et des rebras (manchettes) de point coupé, et, dispensée par le chaperon de veuve (le petit bonnet à la Marie Stuart) de se conformer à la mode de l'affreuse perruque poudrée qui régnait encore, elle put montrer ses beaux cheveux blonds relevés en un bourrelet crépelé qui découvrait son joli front et encadrait ses tempes finement veinées.

      Pour ne pas sembler trop provinciale, elle se permit seulement un nuage de poudre de Chypre, qui la faisait d'un blond plus enfantin encore.

      Bien que les deux prétendants se fussent promis d'être aimables, il y eut, pendant le dîner, un peu de gêne de leur part, comme si je ne sais quel doute leur fût venu qu'ils se faisaient concurrence l'un à l'autre.

      Le fait est que Bellinde avait raconté à la gouvernante de M. Poulain la conversation qu'elle avait surprise, la veille, entre Adamas et le marquis. La gouvernante en avait fait part au recteur, lequel en avait averti d'Alvimar par un billet ainsi conçu:

      «Vous avez, en la personne de votre hôte, un rival dont vous saurez vous divertir: tirez parti de la circonstance.»

      D'Alvimar ne fit que rire en lui-même de cette concurrence; son plan était de s'attaquer, tout d'abord, au cœur de la jeune dame.

      Peu lui importait que le père l'encourageât. Il pensait que, maître des sentiments de Lauriane, il aurait bon marché du reste.

      Bois-Doré raisonnait autrement.

      Il ne pouvait pas mettre en doute l'estime et l'attachement qu'on avait pour lui. Il n'espérait pas surprendre l'imagination et tourner la tête; il eût voulu se trouver seul avec le père et la fille, pour exposer tout simplement les avantages de son rang et de sa fortune; après quoi, il comptait, par d'humbles galanteries, se faire deviner ingénieusement et honnêtement.

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      1

      Picard le cordonnier, sergent dans la milice bourgeoise, où il était très-influent. Concini voulant transgresser une consigne que Picard faisait respecter, le maréchal d'Ancre le fit bâtonner. La fureur du peuple fut telle, que d'Ancre jugea sa vie en danger et sortit de Paris. Deux valets qui avaient servi sa vengeance furent pendus.

      2

      Celui de Louis XIII avec Anne d'Autriche, et celui d'Élisabeth, sœur du jeune roi.

      3

      Qui fut le grand Condé.

      4

      C'était, sans doute, le fils ou le neveu d'un aventurier de ce nom que la reine Catherine avait fait gouverneur de Gien; grand assassin qui avait donné de sa personne au siége de Sancerre.

      5

      Aujourd'hui Feuilly; jadis et successivement Seuly, Sully et Seuilly.

      6

      On en peut voir le dessin exact, ainsi que celui du château, de l'if et des débris de la tombe de Charlotte d'Albret, dans le bel ouvrage de MM. de la Tremblais et de la Villegille: Esquisses pittoresques sur le département de l'Indre.

      7

      Louise Borgia, mariée plus tard à Louis de la Trémouille, puis à Philippe de Bourbon-Busset.

      8

      Saint Laurian est un des saints les plus fêtés de l'ancien Berry.

      9

      J'ignore ce qu'est devenu le portrait dont il est ici question. J'en ai vu un tout semblable en la possession de l'illustre général Pepe. On sait qu'il en existe un de Raphaël qui est un chef-d'œuvre. Là, le Borgia est presque beau; du moins, il y a tant de distinction dans sa figure et d'élégance dans sa personne, qu'on hésite d'abord à le haïr. Pourtant l'examen produit une sensation de terreur réelle. La main, droite, fine et blanche comme celle d'une femme, serre tranquillement le manche d'un poignard placé sur son flanc. Elle le tient avec une adresse remarquable; elle est prête à frapper. Le mouvement est si admirablement indiqué, qu'on voit d'avance comment le coup va être porté, de haut en bas, dans le cœur de sa victime. Il y a de la grandeur dans ce portrait, en ce sens que le grand artiste a mis là son cachet, mais sans chercher à déguiser l'atrocité morale de son modèle, qu'il fait victorieusement percer à travers le calme effrayant de la figure.

      10

      Cet ornement, usité au temps de Henri IV, est peut-être venu en France avec Marie de Médicis, comme une allusion aux armes de sa maison, que sont, comme l'on sait, sept petites boules, littéralement sept pilules, en souvenir de la profession du chef de la famille.

      11

      Le mairain ou tuilage en bois de chêne, était employé dans presque tous les châteaux du Berry.

      12

      C'est un des rares endroits du pays où l'on trouve encore la balsamine sauvage à fleurs jaunes.

      13

      Aurore.

      14

      Jésus.

      15

      L'Évangile.

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