Programme des Épouses Interstellaires Coffret. Grace Goodwin

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Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin


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Tu mouilles pas assez pour que je l’insère, Natalie. T’es pas prête. »

      Il introduit son doigt et commence son exploration. C’est top, mais il n’a aucune chance de me faire jouir. Il est à des années-lumière de me faire jouir.

      « Désolée. » Je lui sors la sempiternelle excuse, je suis frigide. Curtis me disait que c’était compliqué avec moi, que j’étais plus froide qu’un frigo. Il n’avait peut-être pas tort.

      Roark secoue la tête et glisse un deuxième doigt dans ma chatte. « Allez, femme. Fais-moi voir. » Il se penche et suce mon téton tout en me doigtant. Mon mamelon est hyper sensible, c’est peut-être dû à l’anneau, je m’arcboute sur la table en sentant sa langue sur mon téton durci. Je ne comprends pas pourquoi mais le piercing n’est pas du tout douloureux. Evidemment, le voyage galactique a de quoi vous laisser pantois, on va pas chipoter pour deux piercings aux tétons.

      « Roark. » J’enfouis mes doigts dans ses cheveux et l’attire contre moi, je hurle pour me sentir exister, pour me rappeler ce qui se produit. Roark est à moi. C’est mon mari, mon amant, il suce mon téton. J’ai enfin trouvé un homme qui éprouve du désir pour moi. Qui apprécie ma compagnie. Qui va me consacrer du temps et me faire passer en premier. Mon partenaire.

      Je suis tellement obnubilée par la bouche de Roark que je ne me concentre pas sur ses doigts, jusqu’à ce qu’il les retire. Il place l’embout rond et froid de la sonde devant ma vulve.

      Il lâche mon téton, ça produit un petit « pop », je me décale sur la table afin qu’il voie ce qu’il est en train de me faire. Sa bouche sur ma poitrine m’excite. Je me fiche qu’il s’agisse d’un examen médical. J’ai juste envie que ça se termine pour sortir de là, avoir mon mec rien qu’à moi et pour baiser en paix. Waouh, j’ai hâte de passer à l’étape « baise » avec Roark, vu ce que j’ai enduré en couchant avec Curtis.

      Ma féminité est exacerbée, j’écarte grand les jambes et tiens mes genoux afin de lui faciliter la tâche. « Et maintenant, je suis prête ? »

      Roark enfonce lentement la sonde en guise de réponse, elle me pénètre un peu plus à chaque fois. Elle est un peu plus grosse que mon gode, c’est trop bon. Je ferme les yeux et pousse un gémissement lorsque le gode est profondément enfoncé, le drôle d’accessoire tout au bout frotte contre mon clitoris.

      « T’aimes ça, Natalie ? »

      J’ignore s’il me pose la question d’un point de vue médical ou s’il me parle crûment, je vais lui dire la vérité. C’est la première fois que je vois une sonde médicale aussi étrange mais je vais pas m’en plaindre. Si ça se passait comme ça chez le docteur sur Terre, les gens iraient plus souvent. « Oui. »

      Il glousse, un ronronnement étrange s’empare de mon corps. Il baisse la tête sur mon téton, sa main posée sur ma cuisse est chaude comme de la lave en fusion. Je suis tellement excitée que je ne sais plus quoi faire, que penser.

      Mon mari. Roark est mon mari. L’homme idéal. Apparemment, mon corps en a pleinement conscience.

      L’étrange sonde se réchauffe dans mon vagin, la chaleur se répand dans mon ventre et mon anus. Je brûle littéralement, je suis trop excitée, je dois absolument bouger. J’ai besoin de sentir sa bouche sur mon clitoris, ou sa main, ou sa bite. J’en ai besoin.

      « Bong sang, Roark ! » Je m’arcboute tandis qu’une secousse parcourt mon corps, de mon vagin jusqu’à mon clitoris. Comme un éclair intérieur.

      « Putain c’est quoi ce truc de ouf ?, je crie.

      — Jouis pour moi. Lâche-toi. Je veux te voir jouir.

      — Oh ! » J’ondule des hanches, Roark pose sa grosse main sur mon pubis, non pas pour branler mon clitoris, mais pour m’immobiliser. Je me tortille, j’en peux plus.

      La sonde bipe, je regarde Roark. Le désir brille dans ses yeux tandis que le ronronnement se fait plus puissant. Une secousse plus intense parcourt mon clitoris, je m’arcboute sur la table, Roark me maintient fermement. Je ne peux ni bouger, ni m’en aller. Je ne peux me soustraire à sa force, à son regard, au plaisir qui va crescendo et me fait perdre mon sang-froid.

      Un autre bip plus rapide et plus aigu se fait entendre, je hurle en sentant la puissante secousse électrique déferler dans mon utérus et mon anus. Les parois de mon vagin se contractent de plus en plus. Cette déferlante se poursuit, telle un bolide lancé à toute allure sur une autoroute, en direction de mon clitoris.

      Je me cambre, secousse après secousse. Roark me contemple, je me lâche et explose en mille morceaux, je viens de vivre l’orgasme le plus intense de toute ma vie.

      Mon corps est parcouru de spasmes incontrôlables, Roark se penche et m’embrasse. Je lui plais, ça me remplit de joie.

      Dix minutes passées sur une planète extraterrestre et j’ai déjà perdu la raison. J’ai perdu le contrôle de mon corps, de mes orgasmes. Dix minutes avec mon nouveau mec. Je ferme les yeux, je le laisse me cocooner tandis que l’étrange appareil inséré dans ma chatte ralentit, je n’entends plus qu’un ronronnement imperceptible.

      « T’es magnifique quand tu jouis », murmure Roark contre ma bouche, je ne me sens pas prête à l’embrasser. Pas encore. Pas en étant allongée ici pour cette expérience sexuelle scientifique démentielle. Il effleure ma bouche mais je me détourne légèrement, son baiser atterrit à la commissure de mes lèvres, et non en plein milieu. C’est l’expérience la plus torride que j’ai jamais vécue, mais après tout, c’est purement artificiel, et pas du fait de Roark.

      Il m’embrasse, retire tout doucement la sonde et la regarde. « Les résultats indiquent que tu es fertile et réceptive à mon sperme. »

      Réceptive ? Je serai d’autant plus réceptive quand ce sera la bite de Roark que j’aurai entre les cuisses, et pas une vulgaire sonde.

      « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » Je contemple l’étrange paroi en retenant mon souffle. On est sous une sorte de tente. C’est bizarre que je ne m’en sois pas aperçu avant. Une odeur d’amandes, ou d’huile d’amande douce emplit l’air, il fait chaud. Pas trop chaud, mais ça n’a rien à voir avec le temps qu’il fait à Boston en plein janvier.

      « Je vais te conduire dans un endroit secret, je vais te défoncer la chatte jusqu’à ce que tu hurles, que tu n’aies plus aucun doute, que tu saches qui est ton maître. »

      5

       Roark

      L’Avant-poste Deux a été créé en plein désert, à cause de l’oasis. Les voyageurs s’y rendent en raison de sa beauté dans ce désert aride. Mais également pour les vertus réparatrices de son eau et l’ombre procurée par ses deux soleils dans ce désert infini. C’est une chance que ces avant-postes soient situés non loin de l’oasis, c’est l’endroit idéal pour rester seul avec Natalie. Ma tente, bien que privative, a des parois minces, on entend tout ce qui se passe à l’intérieur. Natalie a hurlé quand elle a joui sur la sonde, je sais que tout le monde l’a entendu. C’était inévitable, il fallait achever l’examen médical. C’est la seule fois où je permettrai qu’on l’entende prendre son plaisir.

      Depuis son arrivée, je me suis découvert un côté possessif insoupçonné. Je veux que ses secrets, son corps, son plaisir, m’appartiennent, à moi et à moi seul.

      Les habitants de l’avant-poste ont dû croire que la doctoresse avait terminé son examen, que les cris sans retenue de Natalie étaient liés à l’accouplement, au fait que je la baise sauvagement pour la première fois. Ses hurlements de plaisir ont dû combler ceux qui doutaient de notre union. Personne n’osera dire que je n’ai pas achevé l’accouplement


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