Son Partenaire Particulier. Grace Goodwin

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Son Partenaire Particulier - Grace Goodwin


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ton NP avant ton arrivée. »

      Putain de merde. Je suis devenue une cyborg ou quoi ?

      « J’ai une technologie extraterrestre implantée dans la tête ? De minuscules câbles sont reliées à mes cellules cérébrales ? Comment le système du NP s’intègre et communique avec le tissu organique ? » Mon esprit médicalement entraîné se pose des centaines de questions sans réponses.

      Tark écarquille les yeux et ébauche un rictus. « Tu n’es pas un peu trop curieuse ? »

      Au lieu de répondre à mes questions, il jette un œil en direction de la table au milieu de la pièce. « Allonge-toi, Evelyn Day. »

      Sa voix est toujours aussi grave, mais moins mordante que lorsqu’il m’a fessée.

      Je ne peux pas me soustraire à mon partenaire ni à ce qu’il a prévu pour moi. Je pourrais essayer, mais je décide de ne rien faire, mes fesses sont douloureuses et je paie encore les conséquences de mon comportement. Le médecin a déclenché ma fureur, je me sens tout autre avec Tark. Je n’ai pas apprécié qu’il me frappe—absolument pas—mais son explication tient la route et je me suis trompée. Il m’a puni et est passé à autre chose. Je dois, moi aussi, passer à autre chose, en tirer les leçons. Je n’ai pas envie qu’il recommence. Je frotte ma peau chaude.

      Bizarre. Quelque chose dans sa puissance, son côté protecteur—il m’a protégé du médecin—et son côté dominateur m’excite énormément. En voyant son corps massif et musclé sous ses vêtements sombres, j’ai envie de lui plaire. J’aimerais tant effleurer ses bras, sentir ses biceps, ses larges épaules, descendre en direction de sa poitrine. Il doit avoir des abdos bien musclés. Et plus bas …

      Je m’allonge sur la table et Tark me suit. Ses mains sur mes hanches, il me soulève sur la surface métallique, je laisse échapper un sifflement en sentant le contact frais sur mes fesses brûlantes.

      « Allonge-toi sur le dos, » me dit Tark.

      Je me lèche les lèvres et m’installe sur la table, il me regarde de la tête aux pieds. Contrairement au médecin, Tark me regarde avec excitation, c’est certain, mais également avec une sorte de respect. Je sens son regard de braise, ses doigts parcourent mes courbes.

      « Comme je te l’ai dit, je dois t’examiner pour m’assurer que tu vas bien. J’ai des plans pour toi, gara. »

      Je lèche mes lèvres sèches en entendant sa voix rauque.

      « Je vais te toucher. »

      Je halète lorsqu’il prend mes seins en coupe, doucement, ses mains sont calleuses.

      Il regarde mon mamelon durcir, il frotte son doigt sur le téton, fait tourner l’anneau d’or.

      « À quoi … à quoi servent les anneaux ? » Demandais-je doucement.

      Je frissonne à l’idée qu’un étranger—qui est aussi mon partenaire—me touche.

      « Nous parons nos femmes de bijoux, nous trouvons que les anneaux sont beaux et excitants. » Il regarde mes seins et répond. « Toutes nos partenaires portent des anneaux aux mamelons. En signe d’appartenance et de respect.

      – Ça ne fait pas mal, » je chuchote.

      Il sourit. « J’espère bien. Je ne veux te procurer que du plaisir, gara, rien d’autre. »

      Non, ça ne fait pas mal du tout. Le frottement du métal me procure une drôle de sensation. Mes mamelons ont toujours été très sensibles, mais maintenant, je me cambre pour épouser la forme de sa main.

      « Tu as été recrutée conformément à nos règles sociales. Ça prend normalement plusieurs semaines pour que les anneaux cicatrisent, je n’ai pas l’intention d’attendre aussi longtemps pour te toucher … ici. »

      Il donne un petit coup sur l’anneau et je halète. « Le transfert et ses avantages… mutuels. »

      –Et la chaîne ? »

      Tark soulève la chaîne, plusieurs petits disques d’or comportent une gravure. « C’est le symbole de ma naissance et de ma lignée. Ça signifie que tu m’appartiens. Jusqu’à ce que je te possède et te marque de façon permanente, c’est aussi un gage de protection.

      –De protection ? » Je ne vois pas comment des anneaux de mamelons me protégeraient, mais vue la façon dont il continue de jouer avec, je m’en contre-fiche.

      « Personne n’osera toucher ce qui appartient au haut conseiller. » On dirait un homme des cavernes possessif.

      « Assez posé de questions. Place tes mains sur ta tête, que je puisse t’examiner. »

      Je me fige, je me protège avec les mains. « Tark, je ne—

      –Ça… » Il agite un peu sa main et tire doucement sur la chaîne, une décharge de plaisir va de mes mamelons jusqu’à mon clitoris, « … c’est un outil dont je me servirai pour que tu apprennes à obéir, gara. L’une des nombreuses manières que ton corps apprendra pour obéir au mien—et apprendre à te taire. »

      Il relâche la chaîne et je la sens à nouveau sur ma peau, le métal froid est devenu chaud suite à son contact. Tark prend mes poignets dans ses grosses mains et me fait pivoter jusqu’à ce que mes mains soient au-dessus de ma tête sur la table d’examen, comme il me l’a demandé.

      « À moins que tu ne préfères que je te mette à plat ventre et que je te frappe à nouveau. À toi de voir. »

      Je lève les yeux au ciel et m’aperçois qu’il l’envisage sérieusement.

      « J’ai pas vraiment le choix, » dis-je en ronchonnant.

      Il me décoche un petit sourire. « Tu apprends vite, gara. Sache que je ne te ferai jamais de mal. Et je ne te permettrai pas qu’on te fasse du mal. Bron— il crache le nom du type —est nouveau dans mon service. Vu la façon dont il s’est comporté, je nommerai un nouveau médecin dès notre retour au palais. Je ne permettrai pas qu’il traite ma partenaire de la sorte. »

      Il n’a donc pas cautionné l’attitude du médecin tout à l’heure. Si j’avais tenu ma langue, Tark aurait licencié cet homme et j’en serais au même point—sans les fesses en feu.

      Le regard de Tark passe de mes gros seins à mon visage. « Je vais te toucher, tu vas me dire si tu ressens la moindre gêne ou douleur depuis ton transfert. »

      Ses mains descendent de mes bras à mes seins, de ma poitrine à mes hanches. J’ai la chair de poule. Il découvre mon corps tel un spécimen fascinant, quelque chose de jamais vu, pas forcément avec une connotation sexuelle. La douceur de son contact apaise mes craintes, je ne peux m’empêcher de me concentrer sur autre chose.

      La chaleur de ses mains. Les battements de mon cœur. Ses mains sont chaudes comme du feu et il est très minutieux. Malgré ma réticence psychique de refuser qu’un étranger me touche si intimement et malgré le stress des dernières semaines, mon corps sait ce qu’il veut et ce dont il a besoin. Il répond avec un désir si vif que j’en suis la première surprise. Ses mains passent sur mes jambes et glissent entre mes cuisses.

      Je halète, je me cambre sur la table comme s’il m’avait fait subir un choc électrique. Je ferme les genoux, sa main est prisonnière. Il relâche son étreinte sur mes poignets et dessine la courbe de mon ventre jusqu’à la chaîne et tire légèrement dessus. Je crie et ferme les yeux. Le voir devant moi, dominateur, intense, me fait penser à l’impensable. Comme permettre à un parfait étranger de toucher ma chatte. Non, pas permettre, vouloir. Je veux que mon partenaire me touche.

      C’est quoi mon problème ? Le transfert m’a rendue folle ? Je suis une chaudasse ? J’ai un neuro-processeur jouant le rôle de stimulant sexuel qui booste ma libido ? Il s’agit purement et simplement de sa testostérone.

      « Ecarte tes jambes, gara.


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