Sa Princesse Vierge. Grace Goodwin

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Sa Princesse Vierge - Grace Goodwin


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regard passa mon corps au peigne fin. De haut en bas. Plus bas. Dans ce rêve, j’avais retrouvé ma santé, mon corps était puissant. Excité.

      — Et tu ne devrais pas être habillé.

      À l’instant où ces mots quittèrent ses lèvres roses et pulpeuses, je me retrouvai nu, et je réalisai mon erreur. Ce n’était pas elle qui était dans ma tête, c’était moi qui étais dans la sienne, et j’étais trop faible pour refuser ce qu’elle me proposait. Un répit. Après deux jours de torture et de douleur dans cette grotte sombre, je n’étais pas prêt à y retourner. Seule la mort m’y attendait. Et ce que je voulais en cet instant, c’était Dani. Ma Compagne Marquée.

      Ses lèvres tracèrent un chemin brûlant de ma poitrine à mon abdomen. Plus bas, jusqu’à ce qu’elle passe les mains autour de mon érection et me sourit. Je remarquai un oreiller moelleux et blanc sous ses genoux, et elle me regarda.

      — C’est mon rêve, beau gosse.

      — Je ne pense pas, dis-je en lui caressant la joue du bout des doigts. C’est clairement mon rêve, pas le tien.

      — Alors, dis-moi ce que tu désires, Gage.

      Pas Seigneur Gage, ou Seigneur des Sept, ou même Seigneur tout cours. Seulement mon nom.

      — Je veux ce qui m’appartient.

      Elle se lécha les lèvres et plaça le pouce au bout de mon sexe alors que de l’autre main, elle caressait mes bourses sensibles.

      — Et qu’est-ce que c’est ?

      Je poussai un soupir face à cette sensation délicieuse.

      — Ta bouche, Dani. La première des trois virginités sacrées à devoir être revendiquée par ton compagnon.

      — Et c’est ce que tu es, Gage ? me demanda-t-elle en me regardant à travers ses cils pâles, l’air hautain, alors que sa position face à mon membre affamé me faisait penser à une tentatrice. Es-tu mon compagnon ? Es-tu vraiment mien ?

      Je l’avais repoussée si longtemps, pour la protéger, mais elle m’avait désobéi. Elle était venue me chercher quand même, malgré mes avertissements et mes refus. Elle devait être proche, assez proche pour pénétrer à nouveau dans ma tête. Je n’avais d’autre choix que de trouver un moyen de survivre, de la trouver. C’était peut-être parce qu’elle me tenait par les bourses, ou à cause de la brûlure de ma marque, mais je ne pouvais plus lui dire non.

      — Oui. Je suis tien, Dani. Et tu es mienne.

      — Il était temps, gros con.

      Avant que je puisse lui reprocher son impolitesse, sa bouche se retrouva autour de mon membre, à me sucer pour me faire entrer dans un paradis chaud et mouillé. Je gémis, la douce succion de ses lèvres m’aspirant en elle. Elle me caressait avec sa langue, m’avalant comme si j’étais sa friandise préférée. Cette vision était addictive. Puissante. Elle me rendait humble.

      Comment pouvais-je aimer une femme que je n’avais jamais rencontrée ? Que je n’avais jamais touchée ? Jamais pris dans mes bras ?

      C’était le pouvoir des Compagnons Marqués, du lien que nous partagions. C’était mon cadeau de la part des dieux, et j’avais désespérément envie d’elle. Mon sexe, mais surtout, mon cœur, avaient envie d’elle.

      Mon orgasme monta très vite, me traversant comme un éclair sans prévenir. Je ne luttai pas, car c’était à présent mon tour de me repaître de la chatte délicieuse de ma compagne. Même en rêve, je pourrais la dominer. La déshabiller et lui faire crier mon nom. Seulement mon nom.

      La soulever dans mes bras fut aisé, tant elle était menue. Tellement plus petite que moi. Il fallait que je me souvienne que la tentatrice qui s’était mise à genoux devant moi était fragile. Je la plaquai contre un tronc d’arbre et l’embrassai comme l’homme en pleine noyade que j’étais, lui enlevant ses vêtements alors qu’elle m’aidait à la mettre à nu dans ce monde sauvage qu’elle avait un jour eu pour foyer. Son amour pour la montagne résonnait dans son esprit, les oiseaux qui chantaient, l’eau qui glougloutait, et les hurlements d’une meute de bêtes sauvages me poussèrent à marquer une pause et à tendre l’oreille. Leur chant était beau et fascinant, tout comme ma compagne.

      — Des loups, dit-elle. Ça s’appelle des loups.

      — Est-ce qu’ils sont beaux ?

      — Très.

      Je la regardai dans les yeux, la pressai contre moi, toute nue.

      — J’ai envie de voir cet endroit. Et tes loups.

      — Alors tu les verras.

      La conviction dans ses yeux me serra le cœur, et je posai mes lèvres sur les siennes pour la conquérir de nouveau. Pour la goûter. Mienne. Elle était mienne.

      — Tu es mienne, Dani. Ta petite chatte est à moi, rien qu’à moi. Je la revendique. Tout de suite. Est-ce que tu te donnes à moi ?

      Elle hocha la tête, et ses longs cheveux lui glissèrent sur les épaules.

      — Oui.

      Je la posai par terre, surpris de trouver une épaisse couverture étalée sous nos pieds. Le tissu était rayé, doux et chaud au toucher malgré l’air frais.

      — Qu’est-ce que c’est ? demandai-je.

      — De la flanelle garnie de plumes. Elle vient de mon lit. C’est mon rêve, tu te rappelles ?

      Je l’allongeai sur la couverture bleu et rouge.

      — C’est là que tu te trouves en ce moment, compagne ? Dans ton lit ?

      Son regard se fit sombre et grave.

      — Tu sais bien que non.

      — Alors où es-tu ?

      J’aurais dû m’abstenir de poser la question. Je savais que la réponse me rendrait furieux, me donnerait l’impression d’être impuissant. Si nous partagions un rêve, cela signifiait qu’elle ne se trouvait pas sur la Pierre Angulaire. Elle était proche.

      — Je suis en sécurité. C’est tout ce que tu as besoin de savoir.

      Ses mots me rassurèrent, et mon regard revint se poser sur ses formes, sur sa silhouette fine et sa poitrine menue. Elle n’était pas voluptueuse, mais mince. Forte. Superbe. L’odeur de son centre mouillé s’élevait depuis son corps, me faisant saliver. Je lui passai une main sur les seins. Sur la taille. Les hanches. Plus bas.

      — Gage.

      Elle se cambra sur le sol alors que je posais ma bouche sur son clitoris, que j’aspirais son essence afin de ne jamais oublier sa saveur. Son odeur. Je glissai précautionneusement un doigt dans son vagin serré et poussai un gémissement alors que son corps se contractait dessus comme un poing.

      — Mienne, soufflai-je contre sa chair sensible.

      — Oui.

      Je lui écartai les petites lèvres et savourai cette vision, la goûtant et la suçant, caressant son clitoris sensible avec ma langue alors que j’allais et venais avec mon doigt dans sa chaleur mouillée, frottant contre les parois internes de son sexe tout en la poussant de plus en plus vers le précipice.

      Elle enfouit les doigts dans mes cheveux et poussa un cri qui résonna dans le canyon sous nos pieds alors qu’elle jouissait, son vagin resserré sur mon doigt comme pour le traire, en manque de mon érection.

      J’étais dur, même si je venais de lui jouir dans la gorge. J’étais excité, mon membre si lourd que j’avais l’impression d’y avoir suspendu des poids. J’avais envie d’elle. Besoin d’elle.

      Ses cheveux étaient étalés autour de sa tête comme un halo. Ses lèvres étaient pleines et rougies par mes baisers. Sa peau pâle était rose, ses yeux brillaient de passion,


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