Programme des Épouses Interstellaires Coffret. Grace Goodwin

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Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin


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il m’embrasse derrière l’oreille. « Après seulement je te baiserai.

       Mais …

       C’est ça que tu veux ? » souffle-t-il, son doigt glisse à l’entrée de ma vulve.

      Oh oui, c’est exactement ça. Son doigt qui m’effleure me fait voir les étoiles. Mon clitoris palpite. « Encore, je t’en supplie. »

      Il se colle contre moi, je sens son corps musclé contre mon dos.

      « Comme ça ? » Il enfonce son doigt en moi. Le retire. « Tu mouilles.

      — Je t’en supplie. » Je ferme les yeux, tous les muscles de mon corps se contractent, je suis prête à jouir comme jamais.

      J’ai juste besoin de … d’autre chose. J’ai besoin de lui, qu’il soit violent, qu’il me tire les cheveux et me pilonne comme s’il ne devait jamais s’arrêter. Je me découvre un côté sauvage. Je pousse un cri étouffé de désespoir, un grognement bestial jamais entendu auparavant.

      « Qu’est-ce que tu veux, gara ? » Il me branle avec deux doigts, je me mords la lèvre pour m’empêcher de lui demander de me défoncer la chatte. Plus vite. A fond. Si j’essaie de lui faire accélérer l’allure, il va me laisser sur ma faim jusqu’à ce que je le supplie. Que je pleure. Que je me livre à lui.

      « Toi. Je t’en supplie. »

      Il retire sa main, ma chatte se retrouve à nouveau béante. Le vent s’engouffre sous la toile de tente, ça sent l’air sec et le cuir, l’huile d’amande douce et le sable. Et mon homme. Une odeur animale et musquée, son goût unique sur ma langue, comme si j’avais sucé son membre raidi.

      Mon dieu, je suis excitée comme pas deux. J’ai envie de lui. Totalement. Partout.

      Je sanglote, mes cheveux retombent en une cascade soyeuse devant mes yeux. J’en ai besoin. Aucun mot ne pourrait mieux décrire ce que mon corps ressent. J’en ai besoin.

      Dans mon for intérieur, je sais que ça fait un moment que ça dure. Il m’excite, c’est une vraie torture. J’ai atteint le point de non-retour, je vais craquer, supplier, implorer, pleurer … tout, pourvu qu’il m’accorde ce que je désire …

      « C’est ça que tu veux ? » Je suis excitée, il place son gland dilaté à l’entrée de ma vulve.

      « Oui. Le mot résonne en moi.

      — Tu acceptes que je te possède, gara ? Tu acceptes ma protection et mon dévouement ? »

      Putain, que suis-je censée répondre à ça ? Un seul mot tourne en boucle dans ma tête et mon corps, tel un mantra, je n’ai que trop envie de hurler.

      « Oui ! »

      Des pas. J’entends des pas sur ma droite. Je tourne la tête et aperçois une deuxième paire de bottes. Ce n’est pas mon partenaire. C’est quelqu’un d’autre …

      « Afin de compléter votre dossier, pouvez-vous indiquer si vous avez déjà été mariée, fiancée ou compatible avec un autre homme ? »

      Sa question ralentit le rythme de mes pensées, calme légèrement mes ardeurs. Il se passe quoi, là, exactement ? « Non.

      — Vous avez des enfants ? »

      Des enfants … ? « Non. »

      Je me contracte, je fais en sorte que l’étranger botté qui s’approche ne me touche pas. Il a entendu mes supplications, mon plaisir. De là où il est, la vue est imprenable sur mon sexe béant.

      Je plaque mon front sur la table et pousse un grognement. Bon sang, pourquoi ça me perturbe autant ? Je suis devenue dingue ? Perverse ?

      Une main se pose délicatement sur ma nuque et tourne doucement ma tête avant que j’aie le temps de réfléchir. Je me cambre, mes fesses pointent vers son membre raidi.

      « Parfait. Je te prends pour femme. »

      Il me pilonne, me donne un long coup de boutoir.

      L’étranger derrière moi parle d’une voix rauque et grave, facilement reconnaissable par rapport à celle de mon partenaire. « Je le note dans le dossier officiel et préviens le Conseil.

      — Laissez-nous, ordonne mon partenaire, toujours profondément enfoui en moi.

      — Mais vous n’avez pas éjaculé. D’après le protocole, je dois être témoin—

      — Sors d’ici avant que je te coupe la bite et que je te la fasse bouffer. »

      L’ordre de mon partenaire me donne le frisson. Les bottes s’éloignent et je ne peux réprimer un sourire. Mon partenaire a des couilles. Il est cruel. Il est respecté. Il ne me partagera avec personne d’autre.

      Putain, ça m’excite vachement.

      J’ai un autre orgasme, j’ondule des hanches, je suis soulagée lorsqu’il se retire pour se renfoncer encore plus profondément. Violemment. Il tire sur mes cheveux de manière à ce que mon corps se plaque contre sa grosse bite épaisse. Va-et-vient. C’est violent. Rapide. Brutal. Tout comme j’aime. Les bruits de baise et l’odeur de foutre remplissent la tente.

      Mon partenaire me lâche les cheveux et dépose un baiser sur mon épaule. Sa voix est rauque, son souffle court.

      « Et maintenant partenaire, tu vas comprendre ce que m’appartenir veut dire. »

      Il bouge sa main, il porte une bague à l’auriculaire. Ma chatte se contracte à l’idée. Je me pose la question une fraction de seconde, il appuie sur l’insigne gravée sur la bague.

      Des vibrations envahissent mes tétons et mon clitoris, je ressens un léger choc, comme une petite décharge électrique.

      Je pousse un hurlement tout en m’arcboutant sur la table, mon partenaire m’attire vers lui en empoignant mes hanches, il me pilonne profondément sans relâche, je n’entends plus rien hormis le bruit de son corps qui se frotte contre le mien.

      Putain de merde, on dirait une espèce de télécommande pour … quoi faire ? Un vibromasseur spatial. Qui agit à la fois sur mes tétons et mon clitoris ?

      Inlassablement. Mes tétons communiquent avec mon vagin. C’est si puissant, je jouis si violemment que j’ai peur d’y rester. Mon sexe palpite, se contracte sur sa queue, je perds le contrôle de mon corps, je me cambre et me contorsionne comme un animal sauvage, ses grosses mains empoignent mes hanches, il me force à endurer ce supplice. Mon orgasme va crescendo, j’en ai presque la tête qui tourne, je sais plus qui je suis.

      J’ai la bouche sèche à force de crier.

      Soudain, tout devient noir. La sensation s’amenuise, comme si je me réveillais d’un rêve, un rêve que j’aimerais vraiment recommencer.

      C’est la meilleure partie de jambes en l’air de toute ma vie, j’ai envie de recommencer.

      D’après mon expérience, le réveil est toujours difficile.

      « Mademoiselle Montgomery ? » Une femme à la voix sévère m’appelle.

      Je secoue la tête, j’ai pas envie de répondre. Je veux mon partenaire, je veux sa bite, je veux cet incroyable orgasme. Putain de merde.

      « Natalie ! » Elle hausse le ton, l’air inquiète. J’ai peut-être pas appris grand-chose durant mes années au collège mais il m’est tout à fait impossible d’être impolie. J’ai les bonnes manières chevillées au corps, des années d’enseignement prodigué par des professeurs stricts et parfois sans pitié.

      « Excusez-moi. Oui ? » J’ai la voix rauque, comme si j’avais pas parlé depuis longtemps.

      « Ouvrez les yeux, ma chère. Revenez avec moi, sur Terre. »

      J’ouvre les yeux à contrecœur, j’ai l’impression d’avoir


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