Recherches nouvelles sur l'histoire ancienne, tome I. Constantin-François Volney

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25

Montfaucon, Antiquité expliquée, tome 1, page 127.

26

Hérodote, lib. II, § XLV.

27

Servins, notes sur l'Énéide, lib. IV, v. 196. Notez que chez les anciens l'Éthiopie est souvent appelée Inde.

28

Ovide, Fastes, liv. IV, v. 681 à 712. Cette même fête avait lieu à Rome vers le 20 avril, au coucher des pluvieuses Hyades. Bochart remarque qu'à cette époque on coupe les blés en Palestine et dans la basse-Égypte (Hierozoicon, tome II, page 857). Or, peu de jours après le coucher des Hyades se levait le Renard, à la suite ou queue duquel venaient les feux ou torches de la canicule, signalés, chez les Égyptiens, par des marques rouges peintes sur le dos de leurs animaux.

29

En arabe Shams-on, Soleil.

30

Antiq. jud. lib. XI, cap. 4, nº 8.

31

Chronologie, tome 1, pag. 136.

32

Antiq. jud., lib. XX, cap. 10, pag. 700 à 702

33

Antiq. jud., lib. V, cap. 6, in fine.

34

Le livre d'Esdras, quoique canonique, est bien moins exact que Josèpbe, puisqu'en remontant depuis ce prètre jusqu'à Aaron, il ne compte que 17 têtes, savoir: d'Esdras à Helkyah, sous Josias, 4 têtes en 160 ans; ce qui est absurde. De là à Achitob, sous David, trois têtes en 420; ce qui est encore plus absurde. De là à Aaron, 10 têtes: en général les recensements de générations dans les livres juifs, depuis la captivité de Babylone, sont tronqués et méritent peu de croyance.

35

Deuteron., chap. 15, v. 1, 12 et suivants.

36

Nihil in sacris litteris aut in historicis exteris satis expressum legi unde sciri possit, utrum jubileus etiam in Judæa ipsa, necdum in aliena regione ac deportatione, Judæi servaverint.—Primus est is quo Antiochus Eupator, Epiphanis filius, Hierosolymam obsedit. (Voyez chap. 26, p. 59). Voyez aussi: Johan. Davidis Michaelis Commentationes; Bremæ, 1774, Commentatio nona: de anno Sabbatico, où ce savant auteur déclare aussi que cette loi n'a point eu d'exécution.

37

Tom. I, p. 694.

38

Desvignoles, tome I, p. 709, où il cite les solides raisons de Godefroi Vendelin.

39

[Chap. 25, v. 11.] «Depuis 23 ans, je vous ai porté la parole de Dieu, vous ne m'avez point écouté; voici ce que dit aujourd'hui le Seigieur: J'amène Nabukodonosor, roi de Babylone; il va dévaster cette terre; elle restera déserte, et tous ses peuples seront en servitude 70 ans, et quand 70 ans seront écoulés, je visiterai Babylone à son tour, et je la détruirai».

40

[Chap. 29, v. 5-10]. «Bâtissez des maisons à Babylone; plantez-y, semez-y; mariez-vous-y, etc.; car voici ce que dit le Seigneur: Lorsque 70 ans seront écoulés (pendant votre séjour) à Babylone, je vous visiterai et vous ramenerai ici».

41

La différence de 2 ou 3 ans que nous avons citée n'aurait-elle point pour cause l'intercalation de quelques années, faite dans cet espace de près de 500 ans, par des procédés que nous ignorons; car, quoi que l'on en ait dit, nous ne connaissons pas exactement la forme de l'année juive avant la captivité de Babylone?

42

Samuel, lib. II, cap. 24, v. 2.

43

Judic., tout le chapitre premier.

44

Voyez, entr'autres, le Tractatus Theologico-Politicus, publié en 1665, et l'Histoire critique du Vieux-Testament, in-4°, 1685.

45

Plusieurs traductions latines altèrent ici et ailleurs le vrai sens des mots, et au lieu de dire ultrà, disent in transitu ou in ripâ; mais il est avoué, de tous les hébraïsans, que b'ăber signifie rigoureusement au delà, ultrà.

46

Deut., chap. 4, v. 22, Moïse dit: «Voici que je meurs dans cette terre, et je ne passerai point le Jourdain».

47

Cette phrase est repétée chap. 13, v. 7.

48

Voyez l'Histoire critique du Vieux-testament, par R. Simon, chap. 5 et 6, etc., et le Tractatus philos. polit., chap. 8, 9 et 10, traduit sous le nom de Recherches curieuses d'un esprit desintéressé, etc., Cologne, 1672, in-12.

49

On sait, et le texte hébreu déclare, qu'un grand nombre ne sont pas de David: plusieurs chapitres d'Isaïe sont évidemment dans le même cas. Au chap. 12, v. 2, on trouve un demi-verset tiré du cantique composé à l'occasion du passage de la mer Rouge (Exod., chap. 15, v. 2); mais ce cantique, qui nous est indiqué par le texte même comme devenu chant populaire, a pu et dû se conserver en d'autres livres.

50

Son père se nommait Helqiah, comme le grand-prêtre; ils ont pu être parents.

51

Cet an 13 de Josiah est l'an 626 avant notre ère, ainsi que nous le prouverons par la suite.

52

Les Paralipomènes.

53

Depuis Alexandre on a peine à prouver l'existence des livres de Zerdoust. Quant aux Vedas, on a long-temps douté de la leur; et il a fallu toute la puissance des Anglais pour parvenir à compléter une copie de ces livres, réduits à un seul manuscrit dont rien ne garantit la parfaite pureté.

54

Voyez le chap. 33 et les précédents, livre des Nombres.

55

Deut., ch. 29, v. 1er.

56

Page 70.

57

Une autre identité a été remarquée par les critiques. On lit, au chap. 21 du livre des Nombres, v. 26, 27 et 28: «Or, la ville de Hesbon avait été enlevée aux Moabites par Séhon, roi amorrhéen; c'est pourquoi il est dit dans le livre des Moshalim: Venez bâtir Hesbon, la ville de Séhon..... Un feu est sorti de Hesbon, une flamme de la ville de Séhon, pour dévorer les villages de Moab sur les hauteurs de l'Arnoun: malheur à toi, ô Moab! il a péri le peuple de Kámôs…, il a livré ses enfants à la fuite, et ses filles à la captivité».

D'autre part, le chapitre 48 de Jérémie, v. 44, 45 et 46, porte: «A l'ombre de Hesbon se sont arrêtés les fuyards de Moab; un feu est sorti de Hesbon, une flamme du milieu de Séhon pour dévorer les pierres angulaires et les sommets des enfants de Châoun. Malheur à toi, Moab! Le peuple de Kámôs a péri; car ses enfants sont emmenés en esclavage, et ses filles en captivité.».—On objecte que le livre des Moshalim a pu être cité par l'auteur des Nombres, comme par Jérémie; mais dans un temps où un manuscrit était rare et souvent unique, sa citation par deux auteurs devient un indice de quelques relations habituelles entre eux, et appuie notre opinion sur celles de Jérémie avec le grand-prêtre Helqiah.

58

Genèse, ch. 49.

59

Les interprètes traduisent ce mot au passé, mais il n'en porte pas plus le signe dans l'hébreu que les autres traduits au futur. En général ils font arbitrairement l'échange de ces deux temps.

60

Genèse, chap. 9.

61

C'est un jeu de mots, car Iaphet signifie dilaté, vaste,


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