Programme des Épouses Interstellaires Coffret. Grace Goodwin

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Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin


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en repensant aux doigts d’Ander qui me branlent. Il m’a baisée. Il m’a procuré orgasme sur orgasme. Non, c’est pas tout. Il aussi posé sa bouche sur ma chatte, m’a sucé, léché, brouté le clito jusqu’à ce que je jouisse. Le dernier souvenir que j’emporterai de Terre est celui où je me retrouve sur les genoux de Nial au centre de recrutement, les bouches de mes deux partenaires me faisant jouir.

      Oh, mon Dieu, la Terre. Je ne suis plus sur Terre. Cette pensée est fugace, Ander me fait face et je sens la chaleur de Nial dans mon dos. Ils m’entourent, je ne vois plus l’autre homme dans la pièce. Il ne me manque pas. Son attitude m’a agacée, il a douté de mes capacités parce que je suis une femme.

      « Je me sens bien. J’ai pas besoin qu’un docteur m’examine.

      – Si, » rétorque Ander. Il se redresse et se dirige vers une table que je n’avais pas remarquée, placée derrière Nial. Ander pose ses mains sur la surface dure. Le docteur, toujours présent, extrait d’étranges objets des étagères alignées sur le mur. Je regarde autour de moi, nous sommes dans une salle d’examen, mon examen était prévu depuis le départ. Ils le savaient tous les trois.

      Leur ‘on va regarder tes cicatrices’ n’était qu’une excuse. Il s’agit bel et bien d’un examen médical.

      Vu le regard d’Ander, il ne risque pas de changer d’avis. Je pointe le menton vers Nial, espérant lui faire entendre raison. « Je me sens bien. Je t’assure. »

      Il prend mon visage dans ses mains. « Tu t’es fait tirer dessus, Jessica, t’as été soignée par une baguette ReGen vieille comme Hérode. On aurait dû attendre avant d’entamer le processus d’accouplement mais on ne pouvait pas prévoir que tu réagirais aussi violemment. On ne t’a laissé aucune chance de récupérer après qu’on t’ait aspergé de sperme et transférée à l’autre bout de la galaxie. On ignore si tu as été endommagée pendant le transport. Je n’ai pas confiance en la baguette ReGen qui a servi à cicatriser ta peau ou des lésions internes invisibles à l’œil nu. Nous devons évaluer l’étendue des autres blessures.

      – Quelles autres blessures ? Je me sens bien. » J’étrécis les yeux. De quoi il parle putain ? J’ai pas d’autres blessures.

      « Tu portes de nombreuses cicatrices mon épouse guerrière. J’ignore si tu es totalement remise de tes blessures de guerre. Nous devons nous assurer que tu puisses tomber enceinte. Qu’on puisse te baiser selon nos envies. Tu as accepté notre sperme. L’accouplement a commencé mais ta réaction était plutôt … son regard sombre s’emplit d’un désir que je connais bien … extrême.

      – C’est pas bien ? » demandais-je, confuse. Ils ne veulent pas d’une femme passionnée ?

      « Nous savions que ton corps réagirait de façon unique, mais les sensations que tu as vécues lorsque nous avons frotté notre fluide sur ta peau ne sont rien comparées à ce que tu vas ressentir lorsque notre sperme sera en toi. »

      Mon dieu, je risque de faire un infarctus si c’est encore plus intense. Mes seins se tendent, mes partenaires vont vite comprendre que je mouille.

      Ander inspire profondément, je l’entends presque gronder dans la pièce. Putain, il sent que je mouille. Comment ils font ? Je serre les jambes mais je sais pertinemment que c’est inutile.

      « On risque de te baiser plusieurs fois d’affilée. »

      Je secoue la tête, j’essaie de mettre de l’ordre dans tout ce qui s’est passé depuis les dernières heures. Je me rappelle que Nial me tient et me touche. Je me rappelle le choc que j’ai éprouvé en voyant la bouche d’Ander sur mon sexe, la chaleur de leur sperme quand ils ont pris leurs bites dans leurs mains et m’ont aspergé dans leur simulacre d’accouplement primitif.

      Après… tout devient confus. J’essaie de me souvenir qui tenait ma cuisse, qui suçait mes tétons, qui mettait sa main dans mes cheveux et qui me doigtait… tout se mêle en… un plaisir intense à couper le souffle. J’étais perdue, engloutie par ces hommes. Mes hommes, à en juger par leur accouplement. Mes partenaires. Je lève la tête, Nial me regarde de près.

      « Tu ressens toujours notre connexion, partenaire. N’essaie pas de refouler tes désirs. Tu as hurlé dans mes bras, tes cris rauques de plaisir résonnent encore à mes oreilles. Je suis certes très heureux que tu sois si… submergée par notre connexion, mais ta réaction n’est pas celle que l’on attend d’une épouse Prillon. »

      Je rougis intensément. Je sens la chaleur me monter au cou et aux joues. Inutile de me rappeler que j’ai adoré ce qu’ils m’ont fait. J’ai adoré chaque baiser, chaque caresse.

      Apprendre que ma réaction n’est pas normale confirme ce que je soupçonnais déjà. Je n’ai pas l’étoffe d’une princesse. Si je ne suis pas capable de supporter l’intensité de leur sperme extraterrestre sur ma peau, ils n’ont qu’à aller se chercher une autre épouse ailleurs. J’ai perdu mon sang-froid et… je me suis évanouie puisque je ne me souviens plus de rien. Et ils ne m’ont pas encore sautée !

      Ils m’ont procuré orgasme sur orgasme, c’était si intense que j’ai totalement perdu pied. J’ai oublié où j’étais, je m’en fichais complètement. J’ai perdu mon sang-froid, c’est dangereux. Ils auraient pu me faire n’importe quoi.

      N’importe quoi. Je les aurais probablement suppliés encore plus.

      « Ça ne justifie pas qu’on m’examine. C’est juste que vous étiez bons au lit, c’est tout, » balbutiais-je, finissant par admettre qu’Ander et lui m’avaient tout de même ébranlée. Je devrais plutôt voir un psy. Aucune femme ne s’attache si rapidement à deux hommes qu’elle vient juste de rencontrer. Aucune femme n’aurait permis qu’on lui fasse ce que je leur ai permis de faire. Non, je n’aurais pas dû le leur permettre. Je les ai suppliés de continuer.

      « On ne t’a pas encore sautée, ajoute Ander, à toutes fins utiles. Bientôt. Très bientôt. »

      Je jette un œil vers le docteur et regarde Ander d’un air méfiant mais il n’a pas l’air gêné pour deux sous.

      « Je me sens bien.

      – Si tu es si … si mes doigts et ma bouche, notre sperme répandu sur ton ventre et tes seins te font autant d’effet, il est possible que nous te fassions mal quand nous te pénétrerons avec nos bites.

      – Ander, » grondais-je, j’aimerais vraiment qu’il la ferme maintenant.

      – Il dit la vérité, ajoute Nial. Il est de notre devoir de te protéger, pas de te faire mal. Nous devons nous assurer que tu es en assez bonne santé pour qu’on s’accouple en bonne et due forme. »

      Il se lève, me prend dans ses bras et me dépose sur la table d’examen.

      « Comment ça, en bonne et due forme ? »

      De quoi peut-il bien parler, hormis de baiser ? Pour être honnête, je ne suis pas franchement contre l’idée de chevaucher l’énorme bite de Nial ou de leur faire une fellation chacun leur tour, de goûter leur sperme dans un orgasme qui déferlera sur mon corps.

      « C’est la deuxième fois qu’on m’examine. » La table est semblable à celle au centre de recrutement, lorsque la gardienne m’a ôté les morceaux de métal dans le dos et la cuisse et s’est servie de cette étonnante baguette guérisseuse. « Si j’avais eu un problème, la gardienne Egara s’en serait aperçue.

      – C’est faux, dit Ander. Tu as éprouvé du plaisir après qu’on t’ait donné notre sperme. »

      Ses grandes mains repoussent la couverture, mon corps est nu devant le docteur. Une fois ma colère retombée, je trouve son inspection tout bonnement insupportable. Je n’ai pas envie que le docteur me regarde, et encore moins qu’il me touche.

      « Ander ! » je fais mine d’attraper la couverture mais il saisit mes poignets, se met derrière la table, tend


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