Programme des Épouses Interstellaires Coffret. Grace Goodwin

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Programme des Épouses Interstellaires Coffret - Grace Goodwin


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sur la table d’examen, les jambes ouvertes et le sexe à l’air tandis que le docteur insère un gode géant dans mon vagin trempé. Je ne sais pas à quoi m’attendre mais Ander ne relâche pas sa prise sur mes poignets, Nial caresse l’intérieur de ma cuisse, comme s’il caressait un chaton.

      Je n’ai pas compris ce qui m’est arrivé, j’ai mal au cul, je suis profondément humiliée et je me languis des caresses de Nial, de son calme, je n’ai qu’une hâte, descendre de cette table d’examen et me blottir dans ses bras. Pour la première fois depuis des jours, voire des semaines, je suis calme et posée, ma crainte s’est envolée. Je suis apaisée.

      Des années d’endoctrinement m’ont fait croire que je devais me rebeller contre la façon dont il me traite, me punit et exige obéissance. Mais ses caresses me donnent envie, j’aimerais que le docteur nous laisse seuls afin que je puisse sentir la bite épaisse de Nial en moi, au lieu de cette sonde. J’ai déjà ressenti le bonheur provoqué par leur sperme, j’en meurs d’envie à un point qui pourrait s’avérer gênant, si je n’étais pas déjà occupée par des choses largement plus humiliantes à cet instant précis. Comme le doigt du docteur qui explore mon anus vierge et étroit, et enfonce un truc chaud et huileux.

      Je pousse un cri de surprise.

      Je sais à quoi ressemble du lubrifiant, mais au lieu du gel froid dont j’ai l’habitude chez mon gynéco, ce liquide dans mon cul ressemble à de l’huile chaude, il tapisse mon intimité d’une substance qui me rend encore plus réceptive.

      Alors que le bout arrondi de ce deuxième instrument viole mon anus, je réalise que garder les yeux fermés n’est pas la stratégie idéale. Ça ne fait qu’exacerber le moindre petit détail, la moindre sensation de cet instant auquel je ne peux me soustraire. Je remarque que la respiration d’Ander s’accélère, j’entends son cœur battre plus fort. Nial se tient à mes côtés, prudent et en alerte, étrangement fier, comme s’il exhibait mon vagin au peuple en guise de trophée.

      Le docteur, tout en restant très clinique, me fait des choses jamais expérimentées jusqu’alors. Tandis que l’étrange appareil glisse entre mes fesses, je me contracte, pour l’empêcher de rentrer. Je lutte.

      Nial me donne une claque retentissante sur l’intérieur de la cuisse et je halète, sous le choc, tandis qu’une sensation de chaleur coule dans mes veines. « Arrête de t’opposer, Jessica. Laisse-le faire et qu’on en finisse. »

      J’ouvre les yeux, Ander me dévisage d’un regard de braise, je me fige, incapable de soutenir son regard.

      « Tu n’as jamais été sodomisée ? » Sa question est brute de décoffrage.

      Je rougis et fais non de la tête.

      Il pousse un grondement sourd et répond.

      Je lèche mes lèvres. « Ander. Distrais-moi »

      Il sourit. Mon dieu il est séduisant. Une mâchoire carrée, un regard sauvage et pénétrant. Je pourrais plonger dans ses yeux, mais j’ai envie d’autre chose.

      « Avec plaisir. » Il se redresse, relâche son étreinte, contourne la table, se place face à Nial et se penche sur moi. Avant même de se placer dans sa nouvelle position, il baisse la tête et m’embrasse comme un possédé. Son baiser est torride, je me détends tandis que le docteur me dilate, il introduit le second objet dans mon corps par à-coups lents et savamment dosés jusqu’à ce que je sois si remplie que je manque exploser s’ils ne me font pas jouir ou me relâchent.

      Ander m’embrasse, Nial prend mon sein en coupe dans sa main libre, il tire sur le téton et le pince assez fort pour que je me cambre à son contact autoritaire. Son autre main passe de ma cuisse à mon clitoris, il l’explore, m’excite jusqu’à ce que je me remette à lutter contre la poigne d’Ander, non parce que j’ai envie de descendre de la table, mais parce que j’ai besoin de plus que ce qu’ils me procurent.

      Les gros doigts de Nial écartent les lèvres de ma vulve autour du gode et Ander enfonce profondément sa langue, je sens qu’on pose un étrange appareil d’aspiration sur mon clitoris. Il ne s’agit pas de la bouche ou des lèvres de Nial, je sais à quoi ressemble la bouche du guerrier puisqu’il m’a sucé jusqu’à ce que je hurle. C’est bizarre, on dirait un demi-cercle en caoutchouc qui aspire. J’essaie de détourner ma bouche de celle d’Ander pour poser la question mais il m’en empêche, il s’appuie encore plus sur la partie supérieure de mon corps, jusqu’à ce que je sois littéralement piégée sous son immense carrure. Je suis littéralement clouée, non seulement par les courroies ou ses mains, mais par sa force brute et sa taille imposante.

      Pour une raison dont je n’ai strictement rien à faire, la sensation me rend folle. J’oublie le docteur et son examen stupide. Tout ce qui m’importe c’est mes deux grands guerriers, leurs mains et leurs bouches, et ce truc énorme qui envahit ma chatte. Et mon cul. Je dois avouer que bien que ce ne soit pas très confortable, ça ne fait qu’exacerber les sentiments qui me parcourent.

      Nial replace sa main et sa bouche sur mon mamelon, le docteur a dû appuyer sur un bouton parce que la sensation de succion sur mon clitoris va crescendo. Ça suce. Ça s’arrête. Plus fort. Ça s’arrête.

      Ça se met à vibrer et Nial se penche entre mes jambes, retire le gros gode et le renfonce dans ma chatte.

      Il augmente l’allure, il me baise avec ce truc tandis que la deuxième machine besogne mon clitoris avec une maîtrise qui me mène au paroxysme du plaisir. On dirait que la machine sait à quel moment je vais avoir un orgasme, et ralentit au dernier moment pour éviter que je jouisse.

      Ça continue encore et encore. Lorsque le docteur commence à me sodomiser avec le gode, je frémis sous la bouche d’Ander, incapable de bouger, hormis attendre que ça passe, et ressentir ce tourbillon de plaisir qui s’empare de mon corps.

      Je ne suis plus moi-même. Je ne suis plus rien, juste un corps, un tas de nerfs et de luxure, sans nom ni mémoire. Mes partenaires disposent de moi à leur guise. Le concept fout la trouille, mais leur but ultime est de me procurer du plaisir.

      Ander arrête de m’embrasser et je tourne la tête sur le côté, j’essaie de reprendre mon souffle alors que deux objets effectuent des mouvements de va-et-vient dans mon corps, la sensation de succion et de vibration sur mon clitoris augmente de vitesse et en intensité.

      J’ouvre les yeux et tombe nez à nez avec Nial, qui me dévisage intensément. « Tu as envie de jouir, partenaire ? » Il retire le gode presque entièrement de mon corps, le tient devant mon orifice, m’excite avec.

      Je suis à deux doigts de sangloter. Je me sens vide. Très vide. « Oui.

      – Demande-le gentiment, Jessica. » Il pince mon téton, assez pour que ça me fasse mal et mon vagin se contracte sur du vide, en un spasme douloureux.

      « S’il te plaît. » Je contemple ses yeux couleurs or et argenté, et je lui donne ce qu’il veut entendre. « S’il te plaît. S’il te plaît. S’il te plaît. »

      La main d’Ander glisse de mon poignet à mon bras, remonte sur mon épaule telle une chaude couverture jusqu’à ma gorge, sans appuyer, il me rappelle, très subtilement, que je suis à sa merci, que je ne peux rien faire d’autre, hormis me soumettre.

      « Jouis pour nous. Jouis maintenant. » Nial a une voix rauque que je ne lui reconnais pas, ses paroles sont des ordres, c’est indéniable.

      Mon corps réagit instantanément, l’explosion qui déferle m’arrache un hurlement. Impossible de m’arrêter une fois que ça a commencé, je pensais avoir terminé mais Ander m’ouvre la bouche de force, il me savoure et m’explore, Nial et le docteur me branlent avec leurs appareils, la succion sur mon clitoris augmente, ça le tire, ça vibre assez fort pour que mon dos se cambre sur la table, tandis que je jouis sans relâche.

      J’ignore combien de temps ça dure mais quand c’est terminé, je suis en sueur et épuisée. Ander m’ôte les cheveux du visage et Nial fait office de garde du corps,


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